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Briefing
Debriefing
Promotions et médailles


Briefing (retour)

A 23h, le 11 mai 1944, les Français se sont donc lancés à travers les montagnes du Garigliano, le plus souvent accompagnés de mulets pour transporter quelques pièces d'artillerie légère.

Dans ces montagnes, la surprise fut totale pour les Allemands ! Une seule division se trouvait dans le secteur, et elle fut rapidement débordée au cours de très violents combats, où les Français tout comme les Allemands connurent de lourdes pertes.

De leur côté, les Polonais qui attaquaient le Monte Cassino de front ont également connu l'enfer, encore bien plus terrifiant que ce qu'ont vécu les Français. Pour la perte de 4000 hommes, ils ne réussirent même pas à atteindre les ruines du Monastère.

La situation des Allemands devenait cependant critique. Les Français ayant percé là où personne ne les attendait, ils menaçaient d'encerclement le Monte Cassino, par un mouvement tournant qui aurait piégé toutes les troupes d'élite allemandes retranchées sur la colline. Dans la nuit du 17 mai, le Maréchal Kesserling donna l'ordre de se replier sur de nouvelles lignes de défense, les troupes abandonnant ainsi pour la première fois depuis plus de six mois le Monte Cassino. A l'aube, le lendemain, les Polonais entrèrent dans les ruines du Monastère, sans avoir la satisfaction d'avoir conquis la position au combat.

La prochaine étape se devait être la jonction alliée avec la tête de pont. Seulement certains Généraux américains avaient plus de vue sur la libération triomphale de Rome que sur la consolidation des arrières. Il s'ensuivit une division des forces assez importante, une partie fonçant vers le nord, vers Rome, l'autre partie renforçant la tête de pont. Dans le même temps, une partie des forces alliées (notamment les Français) quitta le front, pour préparer le futur débarquement en Provence. La situation n'était donc pas si ficellée pour les Alliés ! La division américaine en charge de relier la tête de pont depuis le Monte Cassino tomba même sur trois divisions allemandes en retraite ! L'avancée ne fut donc pas si fulgurante, malgré la surprise initiale française.


23 mai 1944 , 14h43, temps clair

Depuis quelques jours, l'aviation alliée bombarde sans arrêt nos terrains d'aviation. Parmi ces attaques, l'une d'entre elle menée par quatre P-47 a fait sauter toutes nos réserves de carburant ! Le ravitaillement devient extrêmement difficile, les convois allemands ne pouvant circuler que de nuit, tous feux éteints, pare-choc contre pare-choc. Le carburant a été réparti entre les différents terrains d'aviation, mais la situation est réellement critique !

Les troupes alliées sont en passe de prendre l'aérodrome de Grottaminarda ! Des mécaniciens et du personnel de la JG53 en partance ont été bloqués sur les routes aux abords du terrain, par plusieurs Sherman et ont préféré faire demi-tour ! La Luftwaffe mettra tout en oeuvre pour les secourir. Un Storch sera dépêché pour surveiller les opérations depuis le ciel et annoncera les mouvements terrestres ennemis. Quatre FW-200 Condor (ou des He-111) devront se poser sur la base, récupérer au plus vite les encerclés et redécoller. Quatre Bf-109 G-2 assureront leur escorte.

Huit Bf-110 G-2 seront chargés de patrouiller au dessus de deux pétroliers qui devraient rejoindre Naples dans l'après-midi. D'eux dépend votre ravitaillement en carburant !

Pour cette mission, il y aura de fortes limitations en emport carburant.



Debriefing (retour)

Statut des pilotes

Pilax : une victoire, KIA
Kasp : 0,5 victoire, RTB
Bed : 1,5 victoire, BEURK
Magik : 2 victoires, RTB
Ralf : RTB
2Pattes : 1,5 victoire, RTB
Warpig : 0,5 victoire, RTB
Riri : 1 victoire, KIA
Gnou : RTB
Peetch : RTB et CITATION
Bigbang : crash, récupéré par Peetch
Shane : KIA
Yankee : crash, récupéré par Peetch

Rapport des pilotes


Magik

N°3 dans le groupe Charlie chargé de couvrir les bateaux en 110. Bed leade (musique d'angoisse).

Nav au 300 jusqu'à Gènes en régime éco. La formation est sympathique à voir. On aperçoit les bateaux et on se déploie comme prévu. On protége l'axe sud-est avec Kasp. On part au 360, puis 210. On a à peine le temps de mettre en place l'hippodrome 45-225 que Bed annonce de multiples contacts. Et on a à peine le temps d'arriver que Bed est en flamme.

Quand on arrive avec Kasp, des B25 fument déjà. J'essaye de distinguer la situation et surtout de voir si des bombardiers passent à travers. J'en vois un qui fume et qui passe sous la mélée et se dirige vers les bateaux. Je me place derrière lui et l'explose littéralement. Je reviens au sud mais la menace des bombardiers semble écartée. Bed et Kasp font RTB, endommagé ou fuite d'essence. Gnou et moi continuons la couverture avec Ralf en réserve car endommagé aussi.

On commence un hippodrome 090-270 au sud de la flotte à bonne distance quand j'aperçois au sud-est un pack de trois avions en formation. On se dirige droit dessus et je tente une frontale sans succès. Ce sont 3 spits (je crois) chargés de bombes. Le temps de faire demi tour, ils ont pris de la distance. J'arrive cependant à descendre le troisième juste après qu'il ait largué ses bombes hélas mais dans la panique, il a dû avoir du mal à ajuster. J'enchaine en me mettant dans les 6 du 2ème tandis que Gnou controle le leader.

On tourne assez longtemps sans parvenir à les ajuster. Mais la DCA s'en charge. Le leader s'éjecte et l'ailier se fait exploser au dessus d'un bateau.

On reprend notre hippodrome pour un tour puis on RTB. Pas envie de tomber en panne sèche et le dogfight nous a pompé pas mal. Atterrissage sans encombres.


***
Shane

Decollage de naples , on fw200 rnronne comme un gros chat. nav sans problemes je rattrape mon numero2 (suis en n°3) et onse fait une nav tranquilel saif que le storch qui dvait nous renseigner se fait descendre assez vite et ne peut pas nous tenir informé de ce qui se passe.
on arrive sur grottaminarda. N°1 et 2 se osent, N°1 se crashe a l'atterro.
pour ne pas foputre le bordel j'ai effectue un 360 en attendant, et je me presente.
atterro impeccable tout en douceur, je demande a N°2 si tout va bien, il semble ne pas voir de problemes. il me demand e si je le vosi et je dis que non, absorbe que je suis par mon freinage. la derniere chose que je vosi c'est mon comtpeur de vitesse a 120kmh , et une colonne de fumee au milieu de la piste.
puis une carcasse noire et BOUM. plus rien, je suis au ciel, des jeunes filles nues se jettent sur mon corps d'athlete.
merde. je suis donc mort alors. car en realite je suis epais comme un coucou qui a l'ebola.
un abruti de tank ennemi a eut la mauvaise idee de venir crever en plein milieu de la piste, si on avait pas perdu le storch, je l'aurais sans doute su.
mais la.
bon ben tant pis.
dans une prochaine reincarnation je ferais un survol de la piste avant d'atterrir.
dommage je me faisais un plaisir de ramener ce joli zozio.

***
2Pattes

Je lead 4 Bf-109. Mission: couverture des Fw-200. Rationnement de carburant oblige, je décide d'attendre que les Fw-200 se rapprochent pour décoller. Il sont à 20km à l'ouest lorsque nos 109 s'élancent sur la piste. Je regroupe sur une orbite quand soudain la flak s'allume. Je préviens mes équipiers en scrutant le ciel: un Mustang traverse notre formation ! La vache, on a ni vitesse ni altitude, ça va être coton ! J'avertis les Condor du danger et leur suggère de contourner notre secteur, j'ordonne ensuite le passage sur un canal dédié puis on se met au boulot. La situation est plutôt confuse. Je poursuis un Mustang depuis une trentaine de secondes lorsque j'entends cracher des mitrailleuses. Suivant à la lettre le dicton: "si ça tire, c'est sûrement sur toi !", je break, laissant échapper ma proie. En fait il s'agissait de Riri qui avait même annoncé son tir, mais que je n'ai pas entendu. Quelques secondes plus tard j'entend Riri crier qu'il en a eu un puis Pilax et lui se font descendre coup sur coup ! Warpig et moi essayons de faire le point: pour nous, il n'y avait que deux Mustang et il n'en reste plus qu'un que nous prenons en chasse. Tandis que Warpig est au pressing, j'accumule de l'énergie pour coiffer l'américain. Soudain, je vois des traçantes rouges derrière Warpig ! Il parvient heureusement à breaker. Il y a en fait un autre Mustang et ma certitude qu'il n'en restait qu'un a bien failli coûter la vie à mon n°3 ! Warpig et moi nous séparons, chacun gérant son bandit. Je finis par exploser mon P-51 à moins de 50m et Warpig et moi gérons ensuite tranquillement le dernier. Je lui placer une longue rafale au sommet d'une ressource alors que Warpig le presse avec un yoyo bas: aile coupée.

Pendant ce temps, les Fw-200 ont poursuivit la mission sans escorte, fort heureusement sans mauvaise rencontre. Un seul d'entre eux à cependant réussi à repartir. Warpig et moi partons à sa rencontre mais nous somme très bas en carburant (100 litres pour moi, 75 litres pour Warpig dont les reservoirs sont percés). On retrouve sans mal le Condor que nous escortons. Au détour d'un virage je contrôle visuellement l'appareil de Warpig qui est très endommagé: j'arrive à voir au travers de son fuselage à 200m ! Heureusement, on sait construire les avions en allemagne ! Le Bf-109 se posera sa mal, tout comme le Fw-200. Je me pose a mon tour sans encombre, et il me reste même de quoi à remplir mon briquet dans mes reservoirs.


***
Peetch

Je suis leader des condor, avec en N°2 Bigbang et en N°3 Shane:
On decolle nos zinc sans problème, l'avion est très leger, je l'avais pas tester avec 25% de carb, il grimpe super facile, du coup on va faire du super eco, richesse 80, pas d'helice 60, gaz 60 (bonnes infos de bigbang) et on tient nos 300 tranquillou, on choisi une nav au 90 pour eviter de devoir grimpe au dessus des collines, un peu après le delta la chasse est accrochée et perd 2 avions, on evite donc le secteur et on part au sud sur la cote, le storch est perdu, il faudra faire sans, ça commence a sentir le sapin tout ça
On commence a avoir un visuel sur la piste et on manoeuvre pour arriver direct en final, je dis a Shane de rester un peu en retrait au cas ou c'est trop le foutoir.
On attaque la final mais bigbang qui coupe son virage se retrouve devant moi, sur la piste y'a des flammes partout surtout sur la droite, on decide donc de se poser en dehors de la piste sur la partie gauche, y'a des flammes et des explosions partout, je me retrouve a moins de 30 metres du cul de bigbang en priant le ciel pour ne pas le percuter, il est un peu haut son avion decroche sur la droite l'aile droite touche le sol et son avion glisse sur le sol avec pas mal de bout en moins, il ne redecollera pas, pour ma part je touche et appuie sur le frein de toute mes forces (la touche s'en rappelle encore), un peu desequilibré mon avion prend un peu de roulis et l'helice du moteur N°4 touche le sol, moteur HS.
Une fois arreter je coupe le moteur N°1 pour equilibrer et je fais demi tour, j'attend de savoir ou est shane qui se presente en final, et la j'entend un boom sur ma carlingue, un artilleur viens d'exploser mon moteur N°4 celui qui était HS , si ça c'est pas avoir le cul bordé de nouilles, même pas besoin de mettre l'helice en drapeau,
Je mets les gazs pour redecoller, j'appercoie shane en final sur la piste en plein centre , a 60 km/h je rallume le moteur N°1, l'avion decolle sans problème, je me prend quelque nions dans les reservoirs et je rentre escorté par la chasse.


***
Warpig

Je prend la place de n°3 chez les 109, leadés par 2Pattes, avec Pilax comme ailier. En raison du rationnement d'essence, nous faisons bien attention à notre consommation dès le décollage. 70% de gaz pour la rotation, 60% pour regrouper.

Après la prise de cap, je m'applique à recoller 2Pattes quand deux petits détails suscitent chez moi une soudaine angoisse : d'abord la dca de notre base qui se met en marche et, dans la même seconde, deux P-51 qui me dépassent à tout vitesse par la droite. Je ne réfléchis pas et hurle "BANDITS !!!" à la radio tout en effectuant un break gauche.

Forcément, le groupe est éparpillé. Je ne reverrai plus mon ailier Pilax : j'apprends qu'il s'est écrasé. J'entends les râles d'agonie de Riri dans la radio et comprends que nous ne sommes plus que deux. La suite, c'est une succession de breaks pour éviter des Mustang qui comptent facilement 150 km/h de plus que moi, et de tentatives de passes d'opportunité. Dès que je peux, je grimpe, mais les Américains font de même. Nous voilà à 4000 mètres. Pas bon, les Mustang sont encore meilleurs à cette altitude !!!

Heureusement, 2Pattes fait honneur à sa réputation. Sur les deux P-51 restants, il en flingue un. Je touche durement le second (il fume blanc et gris), mais me fais peu à peu larguer, pars en yoyo bas et entend 2Pattes me dit qu'il peut le finir, ce qu'il fait en lui coupant une aile.

Il ne nous reste plus qu'à retrouver Peetch, seul rescapé du groupe de Condor. Touché à un réservoir (heureusement, l'auto-obturant a fonctionné), j'ai perdu de l'essence. J'ai tout de même assez pour rejoindre le FW200 en compagnie de 2Pattes.

Mon leader pousse toutefois de grands cris d'horreur en voyant l'état de mon avion. Ce qui, avouons-le, ne me rassure que moyennement avant d'atterrir. A l'entendre, je comprends que le fuselage ne reste accroché au reste de l'appareil que par une miraculeuse opération du Saint-Esprit. GLOUPS ! j'essaie de poser le plus délicatement possible avant de m'extraire du 109 et de m'évanouir en voyant dans l'épave dans laquelle j'ai effectué la moitié de la mission !

***

Kasp

N°4 de la formation de Zerstörer dirigée par Bed, on décolle dans la routine, mais l'on doit attendre quelques instants Gnou, qui a retrouvé un bouchon d'une bouteille de vin dans son moteur droit alors qu'il décollait avec difficulté.
Au dessus des navires à couvrir, je me place derrière Magik pour effectuer une patrouille au sud est des pétroliers. A peine le temps de faire deux virages, que trois puis cinq contacts sont signalés ! Magik part en aveugle sur un cap 220, à la recherche de l'ennemi. Après quelques longues secondes, on tombe sur la formation déjà très disloquée par les attaques de la paire de Bed et de Gnou. Magik décide de prendre un B-25 déjà fumant qui pique. Je préfère m'attarder sur les bombardiers plus hauts qui n'ont pas encore été touchés. J'en aperçois deux un peu derrière les combats. J'annonce ma trouvaille, Gnou semble me rejoindre, mais il sera trop loin pour faire quoi que ce soit. En virage, j'ajuste le B-25 de queue, deux ou trois rafales de MK108 le font larguer son chargement. Le leader américain est maintenant quelques centaines de mètres en avant, et s'approche dangereusement des pétroliers. Quelques tirs de loin n'y font rien. La flak commence à devenir vraiment très forte, elle est surtout mal ajustée ! Je me prend tous les pruneaux, alors que l'Américain vole vaille que vaille ! Au moment où il entame son piqué, j'arrive enfin à portée et ma rafale le touche de toute part. Il largue ses bombes au hasard et part en ressource droite. Une deuxième rafale plombe bien ses deux moteurs, mais il vole encore. J'abandonne sa poursuite et vérifie l'état du Bf-110. Tout répond bien, mais mes réservoirs d'essence fuient. Avec le peu de carburant qu'on a, j'annonce que je resterai pas bien longtemps sur zone. Cinq minutes plus tard, j'amorce un RTB sur la base au nord de Gênes. L'aiguille penche de plus en plus vers la gauche. Je fais une approche directe, je sors tout tranquillement en essayant d'être un peu rapide (240km/h) au cas où. Heureusement, car la dernière goutte d'essence parvient aux moteurs en milieu de finale !
Moteurs arrêtés, je rentre tout et pique pour gagner de la vitesse. J'ai finalement une réserve de vitesse assez importante pour me poser en début de piste avec mon train, tout en douceur.

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Promotions (retour)

Bed promu au grade d' Unterfeldwebel , décoré de la Croix de Fer 2ème classe.
Peetch promu au grade d' Unterfeldwebel , et cité à l'ordre du jour.
Perte des Unterfeldwebel Riri et Pilax, du Gefreiter Shane.