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Briefing
Debriefing
Promotions et médailles


Briefing (retour)

Le Duce Benito Mussolini a été libéré par un second Storch, ayant réussi son posé au Gran Sasso. Après avoir rencontré Hitler, il s'est vu confié un poste à la tête d'un Etat s'étalant sur l'Italie du Nord, mais sans réel pouvoir.

Les Alliés ont attaqué plusieurs fois la ligne Gustav. A chaque fois, nos troupes ont redonné la monnaie de leur pièce. A force d'attaques et de contre-attaques, le front s'est profondément stabilisé durant la fin 1943. Américains, Britanniques, Français (avec le Maréchal Juin), Néo-Zélandais, Indiens, Australiens combattaient avec acharnement, chaque nationalité cherchant à dorer ou redorer son blason. Pour autant, les Allemands ont tenu.

C'est dans les derniers jours du mois de janvier 1944, qu'une nouvelle grande offensive a eu lieu. Alors que les Américains lançaient leur 5ème Armée sur la ligne Gustav, le 6ème Corps amphibie américain débarqua sur les côtes italiennes près d'Anzio, à trente kilomètres au nord du Monte Cassino, le 22 janvier 1944. La stratégie était claire : les Alliés voulaient contourner l'obstacle de la ligne Gustav avec une suprématie numérique impressionnante. Pris de vitesse, le Maréchal Kesserling mit du temps à contenir la tête de pont alliée.

La ligne Gustav résista une fois de plus, et les Américains ne purent faire la jonction avec les forces débarquées. La traversée d'un torrent à l'est du Monte Cassino, le Rapido, infligea de lourdes pertes à plusieurs régiments américains, sans compter le pilonnage incessant et précis des 88mm allemands. La tête de pont n'exploita guère l'effet de surprise, le Général américain dirigeant l'opération étant bien trop prudent. Il préféra faire reposer ses troupes, si bien que huit jours plus tard, les Allemands commençaient à mener des contre-attaques virulentes, les pertes alliées étant très élevées.

Une nouvelle offensive alliée sur le Monte Cassino ne fit guère changer la tendance début février. Exaspérés, les Alliés décidèrent de passer à la vitesse supérieure. Voyant depuis le début ce Monastère les narguer du haut du Monte Cassino, pensant que tous les observateurs allemands devaient s'y concentrer (alors qu'aucun soldat ne s'y trouvait), ils choisirent de bombarder le lieu, historique, datant du Vème siècle.

Tout résidait dans la finesse de l'opération : 224 bombardiers lourds retournèrent toute la montagne, à l'aide de 420 tonnes de bombes. Désormais, le champ de ruine du monastère allait devenir une forteresse idéale pour les paras allemands. Tout l'inverse de l'objectif initial fixé.


18 février 1944 , 07h35, temps clair


Nos troupes vont lancer une nouvelle offensive contre la tête de pont alliée ! Douze Zerstörer appuieront l'attaque, en se concentrant sur les navires à proximité de la côte, et les Alliés retranchés sur la terre ferme. Quatre FW-190 A-4 (!) assureront l'escorte. .


Debriefing (retour)

Statut des pilotes

Bed : éjecté, récupéré
Bigbang : participe à l'attaque de l'objectif, KIA
Kasp : 1 Spitfire revendiqué, éjecté, récupéré
Riri : 1 P-51 revendiqué, 1 P-51 partagé, RTB
Lampatex : participe à l'attaque de l'objectif, RTB
Warpig : RTB
Shane : éjecté, capturé
Magik : participe à l'attaque de l'objectif, éjecté, récupéré
Easy : participe à l'attaque de l'objectif, KIA
Pilax : 1 P-51 revendiqué, RTB
Yankee : KIA
2Pattes : 1 Spitfire revendiqué et 1 P-51 partagé, RTB
Storm : RTB
Gnou : KIA

 

Rapport des pilotes


Magik

Je suis Alpha 3 dans le groupe leadé par Bed. Décollage, regroupement rapide puis prise de cap au 120. Très vite, je signale 4 puis 5 contacts en formation droit devant plus haut. Bandits !!! Ils plongent sur le groupe Alpha. J'entends à la radio Bed commencer à gonfler sa bouée en grommelant. Il ordonne un cercle défensif tout en ordonnant à Bravo et Charlie de continuer. Je vois de temps en temps les bandits s'aligner sur Bed et je les effraie avec une petite salve de canon. Mais en boom&zoom, ils finissent par enflammer un moteur. Je crie à Bed de s'éjecter.

Je prends le lead et je continue à tourner en attendant la chasse qui lambine. Storm est touché à son tour (n°2) et il fait RTB puisqu'on est à 3mn de Naples maxi. La chasse fait la jonction et protège Storm jusqu'à Naples en tenant à distance les bandits.

Nous reprenons la nav et nous mettons en attente au dessus de la péninsule. Bravo et Charlie sont déjà loin devant et je n'ose pas reprendre le lead de tous les 110 en leur ordonnant de revenir en attente de la chasse. On attend à s'en donner le tournis avec Lampatex. A la radio, on entend Bravo et Charlie attaquer les bateaux. Ca n'a pas l'air de se passer très bien. Puis la chasse ennemie les attaque. Je dis à la chasse de se hâter et ils découvrent que Bravo et Charlie sont déjà sur cible.

Une fois rejoint, on décide de s'attaquer à la tête de pont, on n'est que 2. Sur zone, plus de traces des deux autres groupes. On se fait prendre à partie par pas mal de DCA dans les villages. On fait une passe sur GrotaMinarda. Je largue mes bombes, trop long semble-t-il.

Pendant ma ressource, mon moteur droit s'enflamme ! Je prends de la vitesse. Il s'éteint dans un gros "wooofff". Il fume noir mais ça devrait tenir. Bizarre, j'entends encore le bruit des flammes. Je tourne la tête. Merde, le moteur gauche est en feu à son tour et il ne veut pas aboyer comme l'autre. Je pousse une bouzin un petit peu pour me trouver un peu plus profondémment dans nos lignes puis je m'éjecte au dessus d'un village traversé par une route qui mène directement à Limone. A moi les joies du stop.


***
Shane

Faisant partie du groupe Bravo, et comme le leader a tourne assez fort des le decollage je le perd de vue puis apercoit un appariel feux allumes je le prend pour mon leader et c'est bien 10mn plus tard que je comprend qu'ne fait je suis derriere Charlie leader.
comme apparemment qqu'n d'autres'est planté aussi il y a echange de places
je suis donc Charlie leader et nous prenons un cap vers l'objectif.
un navire commence a tirer et on hesite a l'engager quand on apprtend que c'est pas l'un des navires qu'on doit attaquer.
on reprend cap vers l'objectif quand je vosi le mitrailleur de charlie leader tirer. je l'avertis en radio et il comence a breaker.
je le suis quand je vois des tracantes m'encadrer.
ma prfondeur est morte et j'ai bcp de mal a garder mon altitude.
je reclame une cible pour larguer mes bobmes et faire un rtb.
mais je ne vois pas les navires ennemis en vue sauf un situe au moins a 5km de la.
j'entame unvirage pour l'aligner quand mon appareil pars en decrochage.
sans profondeur et une seule derive (la moitie de la queue etant arrachee (je m'en apercois qq instants plus tard). mon appareil ne repond pas du tout en vrille a plat.
je decide donc de m'ejecter pendant que j'en ai encore le temps.
et de 4
ca me fait 4 110 que j'envoie a la flotte.
mon parachute s'ouvre sans problemes.
mais je ne sais pas du tout ou je suis tombe.

***
2Pattes

Je lead 4 Fw-190 (n°2 Warpig, n°3 Riri, n°4 Pilax). Nous devons escorter les Bf-110, le rendez-vous est prévu au dessus de la péninsule. Alors que nous nous dirigeons en croisière éco vers le point de rendez-vous, les bombardiers annoncent qu'il sont engagés à proximité de Naples. Nous partons immédiatement plein pot dans leur direction. En chemin nous croisons des contacts mais il s'agit en fait de Bf-110. Arrivés sur Naples nous apercevons 4 contacts en deux paire que nous engageons; il s'agit de P-51. J'ordonne aux bombardiers de se mettre en attente sur la péninsule pendant que nous traitons les Mustang. Riri en descend rapidement un et j'esquive de justesse la passe de l'un d'entre eux. Nous perdons temporairement le visuel sur les bandits, puis retrouvons une paire au dessus de la mer. On engage. Je vois Riri toucher celui de gauche et le marquer blanc. Je prend en chasse celui de droite et me rapproche progressivement dans ses 6h. A 400m environ, je pense que l'américain m'aperçoit car il déclenche subitement. Je fais une ressource pour le cueillir après son rétablissement, mais il ne rétablit pas et s'écrase en mer. Riri ayant terminé son Mustang et ne voyant plus signe de l'enemi. Je rassemble mon groupe et repart en direction des bombardiers. J'apprends alors qu'une partie du groupe n'est pas en attente mais déjà sur l'objectif et qu'en prime ils ont besoin d'assistance car engagés par des Spit. Nous avons beau mettre plein gaz, nous n'arriverons bien sûr pas à temps. En chemin, nous croisons un Bf-110 au ras des flots aux prises avec un Spit qui a été légèrement touché par son mitrailleur. Répérant sans mal le Spit et sa traînée grise je plonge sur lui. A 200m il passe sur le dos et tente de plonger sous mon nez. Je corrige et tir de tous me canons: l'anglais est coupé en deux. Nous recollons sur le dernier groupe de 110 qui traite un objectif à terre. Nous amusons un peu la DCA en cherchant les 110 des yeux. Le leader est durement touché et doit partir en RTB, je comprends alors que ce "groupe" n'est en fait plus composé que d'un seul appareil auquel j'ordonne le RTB. RAS sur le retour.!

***
Kasp

En n°3 du groupe charlie de Gnou, je suis sensé fermer la marche des Zerstörer. Notre objectif est de bombarder les troupes ennemies retranchées à Grottaminarda.
Décollage sans problème, on regroupe par un large virage droite, mais charlie 2 reste évasif sur sa position. Dès que Gnou prend un cap 120, Magik (je crois) annonce quatre contacts niveau arrivant sur la base, et trois autres plus haut. En quelques secondes, le groupe alpha est dûrement attaqué par les chasseurs ennemis. Gnou fonce d'abord sur le lieu des combats, puis reprend un cap 120. Au bout de la presqu'île, le groupe charlie serre sa formation en attendant le groupe bravo, où Yankee semble s'être perdu. Après quelques instants, les Zerstörer partent sur l'objectif. A la vue du moindre navire, tout le monde annonce le branle-bas de combat, heureusement non poursuivi... Le groupe charlie reste assez loin des côtes, en pleine mer, quand on entend le groupe bravo annoncer sept navires à proximité des plages ! Gnou les dépasse par l'ouest et au moment où il décide d'attaquer, je le perd de vue ! J'attend l'annonce d'un cap, quand je le vois se faire engager par un chasseur ennemi éparpillant les traçantes rougeoyantes dans le ciel. Je grimpe et jette un regard derrière : j'observe Shane se prendre une rafale dans mes sept heure, juste en dessous de moi. C'est le bordel ! Je dégage à gauche, et aussitôt Hans s'affolle et épuise ses munitions ! Très vite, Shane ne parvient à garder le contrôle de son avion, et nous voilà à deux pour contenir trois Spitfire ! Et pas de chasse aux alentours !
Au cours d'une passe, Hans touche sévèrement un Spitfire, qui plonge aussitôt dans l'écume des flots. Un de moins, mais cela devient dur avec cette tonne de bombes qui vous attire vers la mer ! On finit par faire un cercle défensif gauche, mais Gnou plonge d'un coup, et je le perd de nouveau de vue. A chaque fois qu'un Spitfire passe devant moi, j'arrose mon champ de vision, sans succès.
Je commence à sentir des ratés dans mon moteur. Un coup d'oeil à gauche, pour apercevoir les vapeurs d'essence se dégager de mon aile... Une deuxième couche arrive rapidement, un Spitfire m'engage méchamment, ça pète de partout, Hans et moi sommes trempés par de l'huile qui pisse par un tuyau ! A force de gueuler, on parvient à faire le point : moteurs droit et gauche sérieusement touchés, fuites multiples, commandes difficiles, il faut partir au plus vite !
Cap nord, en délaissant Gnou ! Deux Spitfire me suivent au ras des flots ! Mon avion plafonne à 210km/h, 60m du sol ! Extrêmement lourd, j'évite tant bien que mal les passes, tandis que Hans fait des miracles pour s'interposer ! Une de ses rafales mouche un Spitfire, qui s'en rappelera sûrement ! Totalement cabré, le Bf-110 ne donne plus rien, il perd des morceaux à tout va, et je n'ai d'autre solution que d'amerrir, car il ne monte plus du tout. Avec ou sans volet, rien à faire ! Pied à gauche à fond, je percute durement la surface de l'eau, mais nous nous extrayons sans trop de mal... Quel bonheur de faire la planche ! A un kilomètre, on regarde avec joie le Spitfire se faire disloquer par un Focke Wulf !


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Warpig

Numéro 2 de 2Pattes dans le groupe des FW190. Pas grand chose à rajouter au rapport de 2Pattes, que je me suis contenté de suivre et couvrir au mieux pendant la mission. Je ne peux que préciser tout de même ce petit sentiment de frustration (que mes camarades ont dû entendre à la radio, désolé les gars ! ) en constatant l'absence de communication entre les 110 et nous. Je me souviens notamment d'avoir entendu les 110 annoncer un cercle défensif au-dessus de la péninsule, arriver sur place et apprendre que les deux tiers d'entre eux ont finalement fait route vers l'objectif. Forcément, le temps d'éliminer la menace P51 et de les rejoindre, tout le monde ou presque était déjà mort...

Voilà, donc à part ça, eh bien 2Pattes et Riri, en bons n°1 et 3, ont parfaitement su se débarrasser des Mustang. La zone de mouillage des bateaux ennemis était presque claire quand nous sommes arrivés. Seuls subsistaient un Bf110 fumant qui volait à quelques mètres des vagues (donc Kasp, si j'ai bien compris) et un Spitfire à sa poursuite que 2Pattes a achevé sans ciller. Le temps de récupérer l'ultime survivant chez les 110 au-dessus de Grottaminarda et le ramener à la maison, et j'atterris sans problème derrière mon leader.

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Lampatex

Numero 4 du groupe alpha, nous voila partis pour de nouvelles aventures...qui n'ont malheureusement pas durees longtemps pour deux de notre groupe! En effet apres quelques minutes de vol (seulement) voila que plusieurs contact d'apparence tres hostile nous tombent dessus et engagent notre leader. Immediatement nous partons en cercle defensif! Apres quelques tours je commence a voir des ennemis m'overshooter et essaye de les descendre mais a cause des bombes je n'arrive pas a faire reagir mon avion assez vite pour les toucher. La malediction Autruchienne s'abattant de nouveau, Le Valeureu Bed se fait enflammer un moteur et en coeur avec Magik, nous l'informons de la tragique nouvelle : "Saute Bed".

Numero 2 se fait toucher a son tour et part en RTB, suivi par les laches capitalistes qui tentent de l'achever. Nous effectuons de nouveaux quelques tours avec Magik et decidons de partir un peu plus en avant et d'attendre l'escorte en peu plus loin tout en surveillant les ennemis qui s'eloignent. A la radio nous entendons les cris de joie et surtout de desespoir des groupes Bravo et Charlie...Ca semble chauffer au dessus des bateaux!

...Apres quelques dizaines de tours au dessus de la presqu'ile, l'escorte nous informe qu'elle en a finis avec ses nouveaux copains et qu'elle vient avec nous. Nous partons donc vers l'objectif secondaire par voi de cote pour eviter les bateaux, a deux ce serait du suicide. Arrive sur site nous peinons a reperer les cibles. Au passage je degomme une DCA. Ceci m'a eloigne de mon leader et je pars plein gaz pour le rejoindre. Il localise la ville et nous passons a l'attaque, cependant j'etais un peu loin et je vois Magik se faire allumer un moteur. Au moment ou je vais larguer mon chargement LAG !!! Et voila je suis passe au dessus de la cible , Magik est down et j'ai toujours mes bombes. J'apprends que je suis le dernier en l'air et me dis que c'est vraiment bete de larguer mes bombes dans la nature. Donc demi tour et je repars, serant les fesses avec toutes les DCA du monde qui m'entourent, je largue comme un sauvage et part en RTB en entendant les ping pang pung des projectiles de divers calibre qui me touchent. Heureusement sans mal!

Ceci se finit par un pose tout en douceur, couvé par la chasse.

***

Promotions (retour)

Le Major 2Pattes a été décoré de l'une des plus hautes distinctions de la Luftwaffe, la Croix de Chevalier avec Feuilles de Chêne et Glaives. Une distinction pour un homme particulier, alliant la modestie à l'efficacité, l'ordre dans la pure tradition germanique à l'écoute des pilotes sous son commandement. Le voici désormais dans la "haute" sphère de la Luftwaffe, celle dont toutes les Berlinoises murmurent les noms de pilote avec délicatesse dans les Salons.
Riri est promu au grade d' Unterfeldwebel , décoré de la Croix de Fer 2ème classe.
Pilax, Lampatex, Kasp et Magik accèdent au rang de Gefreiter . C'est également le cas pour Easy et Gnou, à titre posthume.
Une nouvelle perte importante a plongé l'escadrille dans la tristesse. L'Unterfeldwebel Bigbang, vétéran de Russie et décoré de la Croix de Fer 2ème classe, est décédé aux commandes de son avion, alors qu'il affrontait la terrible défense anti-aérienne alliée, se jettant vaillamment sans l'ombre d'une hésitation sur l'objectif qui lui avait été assigné, de terrifiants destroyers américains, au nombre d'une dizaine. Perdant le contrôle de son fidèle Zerstörer, il n'a pu évacué à temps, l'écume des vagues l'engloutissant pour l'éternité.
L'Unterfeldwebel Shane décoré de la Croix de Fer 2ème classe a été porté disparu. Le Flieger Yankee a semble-t-il été tué durant l'attaque.