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Sommaire ![]() ![]() ![]() Briefing (retour)
7 octobre 1943 , 08h54, temps pluvieux
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Rapport des pilotes Warpig
Je suis n°2 dans le groupe de 109, ailier du leader Riri. 2Pattes complète la formation. Pas simple de regrouper avec les 110 chargés d'attaquer les convois alliés. Pas simple non plus de garder le contact visuel avec Riri, dans cette météo exécrable. Je suis n°3 d'un groupe de Bf-109 d'escorte (n°1 Riri, n°2 Warpig). Le temps est exécrable, le plafond à moins de 700m. Malgré les nuages et après plusieurs passages en VMC, Warpig et moi collons notre leader qui finit par retrouver les 110 que nous devons escorter. Nous essayons de passer au dessus de la couche nuageuse pour y voir plus clair, mais Shane (leader 110) insiste pour rester en dessous (faut avouer qu'il a des objectifs à trouver lui). Après un piqué au instruments où notre badin flirte avec la ligne rouge, nous revoici donc dans la crasse ou ça tabasse dur. Après une navigation très désagréable nous arrivons enfin sur l'objectif lorsque des Spit engagent les 110. Je vois l'un de nos bombardiers couper l'aile d'un Spit dans la première passe puis j'engage un anglais. Comme Riri est également dessus, je dégage à la recherche d'une autre cible. Warpig annonce un Spit en éloignement mais le perd dans les nuages, par chance, je reprends le visuel et entame la poursuite. 5 bonnes minutes de chasse laborieuse (visée délicate à cause de la mauvaise visi et des turbulences). A deux ou trois reprises, je préviens les 110 du danger lorsque le Spit passe près d'eux. Enfin, je suis à moins de 150m de l'anglais, je lui place trois obus et une dernière rafale coupe net son fuselage; pas trop tôt ! Chez les bombardiers, il ne reste que deux appareils (Shane et Bed) ; les autres ont été descendus par la DCA. Shane ordonne le RTB. Nous suivons comme on peut. Je me retrouve en paire avec Shane. Vol de retour vers Naples aussi désagréable qu'à l'aller. Alors que je décide de devancer les bombardiers "au cas où", Bed annonce qu'il est engagé. Je vois le tir et me précipite vers lui: "je t'ai vu et serait là dans 1 min, tiens bon !". Sur place, pas de signe de Bed, mais je repère un bandit isolé. Je le prend en chasse. Alors que je me rapproche rapidement il passe sur le dos. Sans trop y croire je place une courte rafale de mitrailleuses avec 20° de déflection: un éclat lumineux sur sa dérive. Encouragé par ce résultat, je tire un peu plus de déflection et touche cette fois-ci son ventre, du bloc moteur au fuselage. Je vois alors son hélice se mettre en croix tandis qu'il plonge vers le sol. Je n'insiste pas, il a son compte. Comme il n'y a plus de signe des bandits. Nous regagnons le circuit. Et là c'est le drame: Bed se tue à l'atterrisage (son appareil a-t-il été endommagé ?). Les 109 se posent sans histoire (avec 30 km/h de majoration pour la vitesse d'approche). Alors que je manoeuvre un peu rapidement au parking, un rafale renverse mon appareil; une autruche, une ! Je suis leader du groupe Alpha en 110, objectif 2 ou 3 bateaux qui bombardent la côte. J'affecte les cibles avant de décoller. 1 et 2 sur le bateau de gauche sur notre axe d'attaque (on pense 045-060 vue l'orientation de la côte), 3 et 4 sur celui de droite. Si y'en a un troisième on l'ignore, de toute façon, on ne se fait pas d'illusions sur nos possibilités de couler des cuirassés à 4 110 seulement dans cette mouillasse. Décollage euh ... facile ... regroupement puis cap au 150. Le cap est difficile à tenir et la formation est assez lâche. Pas plus mal pour éviter les accidents. On vole entre 300 et 400m sous le plafond nuageux. On n'y voit goutte (si je puis dire). L'isthme passé, on continue sur le cap avant que je décide de me rapprocher des côtes de crainte de rater les cibles. Soudain, on voit les traçantes des bateaux et 2 me les annonce juste en dessous de nous. On vire au large au cap 270. On est assez éloigné les uns des autres. On redistribue les cibles : 1 et 2 à droite, 3 et 4 à gauche. Je décide de faire un demi tour étagé qui devrait nous permettre de revenir sur la cible regroupés. On prend un cap 090 que je corrige au 060 avec le visuel sur les 3 bateaux. Ca se présente bien, j'arrive au moment du largage quand je me prends un gros gros plomb qui a dû m'arracher une aile. Je largue quand même de rage. Et j'explose sur le bateau. Ma bombe explosera aussi sur la poupe. Sans dommage. Avec mes petites ailes d'ange, je vois mes ailiers attaquer dans les 10s après moi et se faire moucher un à un par un gros plomb qui disloque à chaque fois nos 110. Decollage en tant que leader du groupe bravo (je suis souvent abonne au bravo). nous prenons un cap 130 vers l'objectif. la montee a travers la crasse est delicate. je decide qu'on va voler juste sous les nuages. un ailier me dis qu'au dessus nous verrions probablement mieux. j'accepte et nous grimpons. pensant que la couverture nuageuse se termine vers 1700m nous nous apercevons qu'elle monte en fait jusqu'a 1200m. et de la haut on ne voit rien au dessous. je prefere redescendre car voler a l'aveuglette, ne me tente pas du tout. nous redescendons a 700m cap 130. plusieurs fois absorbe dans mes reflexions je devie de ma route et suis rappele a l'ordre par mes ailiers. decidement je fais un bien pietre leader. enfin nous arrivons en vue de la cote. plusieurs grosses montagnes se presentent devant nous. j'ai du mal a identifier celles ci et en voyant 2, je pense avoi trouve ou nous somms. je demande donc a ce qu'on passe entre les deux. au cap 90 pour arriver au nord de la route que nous devons surveiller. une ville est apercue et nous prenons un cap 180 le long de la route. soudian mes ailiers me signalent des spits qui arrivent droit sur nous. un appel au break me sauve d'une longue rafale tiree par un spit que mon mitrailleur assaisonne copieusement. en radio on me signale qu'un spit fume noir c'est probablement celui touche par mon mitrailleur. j'ordonne un cercle defensif par la droite en attendant l'intervention des chasseurs. peu a peu les spits sont elimines et nous pouvons reprendre un cap vers le sud. nous arrivons a proximite d'un lac et des tirs de dcas legeres sont apercus aux abords du lac. nous pasons a l'attaque et je largue mes 2sc500 sur un convoi detruisant au moins 2 vehicules. j'ordonne d'effectuer des passes en cerclant par la droite et les passes s'enchainent. les dcas sont tres pratiques pour situer les convois. j'effectue plusieurs passes detruisant encore un camion puis 3 autres lors d'une autre passe et une dca. la plupart des vehicules sont en flammes et plusieurs 110 ont etes touches et sont partis en rtb ou on etes abattus. je demande donc de prendre un cap 270 vers la mer afin de rentrer a la base. au passage nous apercevons d'autres convois sur la route de la cote mais nous ne sommes plus que 2 sur 5 et je prefere ne pas tenter une operation suicide. mon ailier m'en remercie et nous prenons un cap 320 vers la base. apres une nav qui nous semble tres longue, je dpeasse la pointe de terre situee a mi chemin. et bavarde tranquillement avec mon ailier. lui annoncant avec un sentiment de plaisir non dissimule que je vais enfin ramener un appareil entier. il me dis de ne pas m'avancer trop l'ennemi etant de nature chafouinne. et il n'a pas tors. 2pattes me depasse et prend un peu 'avance pour couvrir notre arrivee vers naples. quand vers 10km avant naples. il crois apercevoir des contacts. j'entend peu apres un bruit qui me semble etre un P47 ou un p51. a bien y reflechir sur le coup j'ai cru a un p47 mais il me semble que c'etait plutot un P51 en fait vu sa maniabilité. ce sacre chasseur effectue qq passes sur moi puis grimpe a travers les nuages. je n'ai pas envie de laisser les chasseurs se goinfrer et j'ai une certaines revanche a prendre contre les allies dont un abruti m'a percute lors de la mission 16. je grimpe donc a la recherche du P51. et arrive au dessus des nuages je le vois qui arrive en face a face. quel idiot. alors qu'il est bien plus maniable il a la mauvaise idee d'attaquer un frontal un appareil equipe de 2mk108. je m'en vais lui faire gouter du 30mm epicé. je tire de toutes mes armes et son appareil prend feu et perd une aile. subjugué je hurle de joie quand une voix venue d'outre tombe me dis. mais mon petit, et si tu jetais un oeil a droite ? ARGH, quelle horreur il me manque l'extremité de l'aile droite. le P51 en flammes a percuté mon aile et je ne l'ai meme pas remarqué. je tire ausitot ma poignée preferée (oui celle en rouge marquée "EJECT" une sorte de reflexe qui m'est devenu habituel en somme. argh.. sniff encore un 110 perdu. je suis inconsolable. decicement c'est fini je n'arrive plus a en ramener un seul. c'est au mess qu'on va encore bien se foutre de ma gueule. mon parachute s'ouvre en claquant et me revoila pendu comme un pantin au bout de mes bretelles. heureusement que ma copine de chambrée sera la pour me réchauffer a l'arrivée. dur dur la vie de pilote dans la luftwaffe. . Un temps à ne pas mettre les 110 dehors. Dasn le groupe de Shane on fonce sur objectif en faisant du YoYo un coup en haut des nuages, un coup en bas, le tout dans des turbulences, tant est si bien que mon mitrailleur à juste le temps de chopper son sac à vomis..ah non c'est son bonnet... on arrive vers 2 montagnes quand on aperçoit des tirs et BED annonce Spitfire. Alors 1er cercle défensif. Ca se calme on repart à 3 Bf110 bed Shane me semble t il quand rebelotte 2ème cercle défensif... . On aperçoit enfin de la DCA qui annonce donc des convois. Je me suis un peu paumé, alors je décide d'attaquer là ou les traçantes démarrent. Passe cannon, j'explose un camion mais pas la DCA! mamma mia ! je me fais exploser le moteur gauche. Je refais un 180 sur eux et lache mes 2 SC 500 , un peu au jugé quand j'entend sur la radio, le 110 en feu saute sinon ça explose ! OK OK et pour le seconde fois je me retouve prisonier en Italie. *** Peetch Je suis N°4 derrière Magik, easy, tex, nav difficile vu les conditions météo exécrables, on reste sous les nuages, on corrige souvent le cap et finalement on repère les bateaux grâce au tirs nourris de DCA qui nous arrivent en pleines poires, nous on les vois pas mais eux a priori ca les gène pas trop pour nous allumer, on prépare la passe et on arrive tous idéalement placé pour un skip bombing, je suis 200m derrière Tex et le vois se faire exploser sur le navire juste devant moi, je largue mes bombes a mon tour mais je me fait couper une aile a bout portant, en l'espace de 10 secondes les 4 zestorer sont au tapis. *** Lampatex Numero 3 du groupe de Magik, nav tres difficile! Heureusement que notre leader a eu la presence d'esprit de partir sur un cap 90 sinon on se serait completement paumés! Les bateaux ont l'amabilité de nous faire des signes lumineux pour nous montrer ou ils sont. Nous nous positionnons pour faire notre passe, je descends au ras de l'eau (que j'ai faillis percuter a cause de la meteo excecrable), je corrige ma trajectoire pour attaquer le bateau de gauche comme convenu. Je largue (un peu trop tard) et environ 200m avant de passer au dessus du bateau, une de mes ailes a decide de se faire la malle!! Du coup je transforme mon avion en sous marin! Promotions (retour)
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