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Briefing
Debriefing
Promotions et médailles


Briefing (retour)

Les Alliés ont débarqué en Sicile. En deux jours, plus de 160 000 soldats ont foulé la terre sicilienne, grâce à 1400 navires qui les ont transportés. En l'air, les 800 avions de la Luftwaffe devront faire face à au moins 4000 appareils ennemis.

Les troupes italiennes n'ont pas réussi à contenir l'ennemi sur les plages. Les Alliés ont fait une importante percée dans le sud de l'île, mais ils ont été stoppés en fin d'après midi du 10 juillet, au pied des premières montagnes siciliennes, au contact de la division de Panzer « Hermann Göring ». Adolf Hitler a refusé d'envoyer sur place un corps aéroporté pour contre-attaquer dès le premier jour, craignant une attaque en Grèce ou en Sardaigne. La situation est problématique, car son ami Benito Mussolini doit faire face à une contestation de plus en plus forte, au sein même de son parti ! Mais le 13 juillet, est finalement venu l'ordre de larguer la 1ère division de parachutistes derrière les lignes allemandes. Avec ces renforts, le Maréchal Kesserling peut espérer infliger de lourdes pertes aux Alliés, qui débarquent chaque jour davantage de troupes sur la côte. Le relief est particulièrement adapté à la défense et à la fortification. De très nombreux villages et points dominants ont été investis par les paras. La bataille sicilienne est loin d'être terminée !


16 juillet 1943 , 15h36, temps nuageux

L'Etat-major n'a pas particulièrement apprécié les attaques de rebelles contre les paras, dans les montagnes du nord de la Sicile, ce dès le débarquement allié. Il semblerait que la Mafia soit la principale source de résistance.
Comme il est de coutume, nous allons envoyer un signal fort, pour que le respect demeure à l'égard de nos troupes. Don Cavalo nous a déçu. Sa famille s'est intéressée à un domaine qui ne peut lui convenir. Nous allons le remettre dans le droit chemin. Un de nos espions a pris quelques clichés de sa propriété. A vous d'en faire du passé, avec quatre Bf-110 G-2.







Les Tigre de la « Hermann Göring » amorcent une contre-attaque dans une vallée sicilienne. Au pied d'une montagne sont retranchés plusieurs Sherman ainsi que de l'artillerie lourde alliée. La II./ZG1 tâchera de contribuer à leur destruction, avec six Bf-110 G-2. Quatre Bf-109 G-2 les escorteront.

Une autre paire de Bf-110 G-2 se chargera de détruire un pont, puis se reportera sur la contre-attaque des Tigre. .


Debriefing (retour)

Statut des pilotes

Bed : 1 P-38 revendiqué, participe à l'attaque de l'objectif, citation, RTB
Peetch : KIA
Bigbang : éjecté, récupéré
Kasp : 1 P-38 revendiqué, participe à l'attaque de l'objectif, RTB
Riri : 1 P-38 revendiqué, RTB
Lampatex : RTB
Warpig : RTB
Shane : participe à l'attaque de l'objectif, éjecté, récupéré
Magik : RTB
Easy : participe à l'attaque de l'objectif, éjecté, récupéré
Pilax : 1 P-38 revendiqué, RTB
Storm : 1 P-47 revendiqué, participe à l'attaque de l'objectif, RTB
2Pattes : 1 P-38 revendiqué, 1 P-38 partagé, RTB
Ralf : mitrailleur, RTB
Vicking : 1 P-38 partagé, participe à l'attaque de l'objectif, RTB

 

Rapport des pilotes


2Pattes

Je lead le groupe Charlie qui est composé de 4 Bf-109 (n°2 Riri, n°3 Warpig, n°4 Pilax). Notre mission est l'escorte d'un groupe de Bf-110 qui doit traiter une concentration d'artillerie en Sardaigne. Comme la nav est longue, nous partons en croisière éco (2000 RPM), pensant ouvrir la route des 110. Mais ceux-ci partent en fait de Naples et arrivent au nord de la Sicile bien avant nous. Et ils se font engager ! Plein gaz pour leur porter secours, nous brûlons rapidement nos reserves d'essence. Arrivés sur site, je détâche Warpig et Pilax au nord tandis que Riri et moi restons au contact du groupe Alpha. Le groupe Bravo se débarrasse tout seul d'un Mustang tandis que Bed parvient à échapper à 4 P-47 ! Du coté du groupe Alpha, la DCA a durement touché deux 110 (dont le leader Easy) qui part en RTB. Je reste néanmoins sur site pour assurer la couverture des 3 110 restant. Bed part finalement en RTB et nos 109 vont les accompagner jusqu'à Naples. Alors que la cote est en vue, les 110 déjà sur notre base annoncent qu'ils sont engagés par des P-38 ! Nous fonçons leur porter secours, 109 et 110 chargeant de conserve. Chacun annonce sa proie. Je me rapproche à l'intérieur d'un virage gauche vers la mienne, fort excédent de vitesse. Un petit yo-yo pour me replacer et je lui allonge une rafale (moteur droit, cockpit). Le pilote s'éjecte. Je redresse en cherchant une nouvelle cible. Ce sera ce P-38 qui a une fuite de carburant dans le plan gauche. Je plonge dessus, l'epeluche un peu en gardant ma vitesse et part en ressource. Je vois alors un 109 l'engager et le descendre en flamme (c'est Pilax). Les bandits se font rares. Vicking annonce un P-38 marqué blanc tentant de s'échapper au 270°. Je le vois et part en interception; Kasp m'accompagne en Bf-110. Plus rapide j'arrive le premier sur l'américain. Un première passe, une ressource, puis je me place tranquillement dans ses 6h, calant ma vitesse sur la sienne. Je peux entendre les moteur du 110 de Kasp, tout prêt, qui contrôle visuellement la situation. Je touche à plusieurs reprise le P-38 de courtes rafales. Le pilote se débat à peine; il n'a aucune chances. Alors que je vise soigneusement pour en finir, je vois trop tard le pilote s'éjecter, un rafale de mitrailleuses le fauche; pas de parachute.

Bonne mission malgré un gros cafouillage de nav à cause du quiproquo du début. Dommage que les P-47 nous aient échappé. Je crois que les objectifs au sol ont été plutôt bien traités. Je crois également qu'il y a très peu de pertes dans notre camp (à confirmer) ...


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Kasp

Finalement n°4 d'un groupe de Zerstörer commandé par Easy, nous décollons les derniers pour prendre le cap de la Sicile. A moins de dix kilomètres de l'île, les autres groupes de Bf-110 se font sérieusement engager par des P-47. Le groupe alpha décide d'éviter le combat pour préserver ses bombes, et contourne l'action par l'Est. Alors que nous arrivons près de notre objectif matérialisé par nombre de mitrailleuses en action, deux contacts arrivent à toute vitesse dans nos six ! Aussitôt on déclenche un cercle défensif ! Ces avions s'avéreront être des notres...
Les Bf-110 prennent alors le cap de l'objectif, par un large demi-tour, au cours duquel la DCA très violente nous prend pour cible. Lampatex est durement touché et nous quitte !
Le temps de repérer l'objectif, une mutltitude de canons et de chars américains, et nous voilà déjà en train d'attaquer par l'ouest, soleil dans le dos, à flanc de colinne. Je rase la montagne en attendant le largage de Easy, qui se fait terriblement moucher par la DCA. Une grosse volute de fumée noire se dégage de son Zerstörer, c'en est fini pour lui... Mais pas le temps de réfléchir ! Je largue ma tonne de bombe sur deux types à casquette qui me regardaient bizarrement, et je redresse en jouant avec la colinne. Vicking finit de raser la zone, et l'on commence à faire des passes canon, rendues très dangereuse par la falaise. Difficile de deviner les cibles intactes ! Bed nous rejoint pour finir le travail. A trois, on décide de mitrailler des convois au nord, près d'un pont détruit par Bed. Quelques passes plus tard, nous partons en RTB.
A mi chemin, les pilotes de la base appellent au secours. Nos moteurs rugissent à l'idée de se farcir quelques P-38 !
Une scène géniale, où je me décale sur la gauche, avec Bed pîle dans mes 3h, on sent le nombre d'index en train de caresser tendrement la gachette, et les Rayban qui s'ajustent ! Sur l'aérodrome, je dégage sur la gauche et me retrouve après peu de secondes derrière un P-38. Ni une ni deux, j'ouvre le feu, les obus de 30mm déchictent de haut en bas le fuselage de l'appareil, ne laissant aucune chance à la machine, et au pilote. Le combat se tasse, mais il reste encore un P-38 fumant, que Vicking indique à 2Pattes. Après deux manoeuvres, 2Pattes scelle le sort de celui ci, et fournira un peu de nourriture aux poissons...

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Magik

N°4 du groupe Bravo et même pas de Bed pour leader, j'innove. Décollage et regroupement sans problème. Cap au 200.

Arrivé à hauteur du Stromboli, j'annonce que le mitrailleur de Shane (leader) a tiré en l'air puis je vois les traçantes sur BigBang. Là je hurle break et je breake gauche en me prenant une bonne volée d'olives avec noyau. Je tourne vers la gauche et je me sens très vulnérable, je vois Bigbang qui fume noir en contrebas. Shane nous demande de garder les bombes si possible. Le mustang me revient dessus, là je largue les bombes. Je me prends encore une bonne volée et je fuis de l'aile droite. Il me lache enfin, Shane et Storm sont à son altitude et l'engagent de loin et l'abattent avec une chance inouie.

Je rentre sur la base avec Bigbang qui a le moteur droit en flamme et qui essaye de l'éteindre, sans succès. Il s'éjecte, je note sa position (nord de la Sicile, au niveau du Stromboli) puis RTB.

Retour sans souci, atterrissage en douceur. Je me gare.

Lors du retour de Shane et Storm, des P38 les engagent au dessus de la base. Shane est percuté mais parvient à s'éjecter. Storm les balade assez longtemps avant que la cavalerie n'arrive et balaye tous les P38 en un temps record.

Mon 110 est détruit par un P38 s'amusant à straffer les parkings. Heureusement, j'ai pu sortir de l'avion déchiqueté avant qu'il n'explose ce qui n'est hélas pas le cas de mon mitrailleur. La guerre devient très dure.


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Shane

Je leade le groupe bravo avec pour objectif demolir la cage a lapns de ce traitre de don camillo (le nom doit etre proche de ca). Nous decollons donc et prenons rapidement un cap 200 vers l'objectif. toute ma petite troupe suit admirablement. un vrai plaisir de voler dans ces conditions. par securite je nous fait grimper a 1500m pour avoir de l'eau sous la quille en cas de soucis. il faut dire que l'allié a des tendances traitresses ces temps ci.
et ca ne loupe pas a 15km de la belle sicile d'un coup un de mes ailiers me previens et je breake violemment sous les tirs d'un appareil ennemi qui se revele etre d'apres la radio un P47. je pars presque aussitot en vrille. le poids des 2 bombes de 500 ne facilite pas la recuperation mais j'y parviens a 800m environ.. ouf j'ai bien fait de faire grimper. pendant ce temps ma vrille m'a epargné et les vilains semblent s'en prendre a un de mes ailiers. il averti qu'il a ete touche et effectivement j'apercois un appareil avec un moteur qui fume noir. je lui commande aussitot de rompre et de faire un rtb. sur un seul moteur ce ne sera deja pas facile de rentrer. mais l'ennemi s'acharne et bientot je vois des flammes s'echapper de son moteur. il annonce larguer ses bombes mais ca ne suffit pas a lui permettre de fuire et il se fait abattre. pendant ce temps je regrimpe a 1200m et cherche a situer mes ailiers. un autre se fait prendre a partie pendant que nous appelons a l'aide les chasseurs qui helas ne sont pas dans le secteur. le 2eme ailier se fait toucher a son tour et largue ses bombes. je distingue une fuite de carburant et il entreprend un rtb apres avoir ete copieusement touché. il reste storm et moi et heureusement nous avons reussi a garder nos bombes tous les deux, sinon la mission etait foutue. storm se debrouille a merveille. et parviens a toucher le P47.
je me vois en bonne position pour tirer mais storm surviens legerement en avant de moi et je lui laisse le loisir de finir son P47 ce qu'il fait d'une jolie maniere (legere fumée grise et l'appareil ennemi pique desesperement vers les flots ou s'il s'abime. nous reprenons un cap vers la sicile et entamons une decente le long de son rivage ouest. en radio nous entendons qu'il y a de la dca a l'embouchure de la rivere et je decide d'eviter de survoler la zone. nous piquons a travers les montagnes dans une jolie vallee. et a l'approche de l'objectif nous grimpons afin de situer exactement le clapier de don patillo (ca doit etre presque ca). il y a un leger plateau et effectivement on voit sa superbe bicoque. ce petit saligaud a recu 2 dcas de la part des alliés pour defendre sa fosse a purin et je decide d'une approche a haute altitude avec un maximum de vitesse en 1 seule passe decisive.
je breake donc vers l'ouest en grimpant a plein regime puis parvenu a 1500m nous piquons a 110% sur l'objectif. je previens storm que je tire de tous mes canons dans l'espoir de reduire au silence les dcas avant qu'elles ne nous touchent. et cela paye j'explose au canon une des dcas avant meme que je largue mes 2 cadeaux bonux. la cour devant l'ecurie de don castonpipeau est illuminée en jaune tellement les coups pleuvent. voyant le sol approcher a grande vitesse je largue mes cachous et degage aussitot vers le ciel a plus de 550kmh. de puissantes explosions me confirment dans la sensation qu'il ne doit plus rester grand chose de son cabanon. mais je prefere ne pas tenter d'aller verifier directement car une dca subsiste et ce serait trop con de se faire descendre alors qu'on a reduit en cendres ce tas de boue. on plonge donc tous les 2 dans la vallée par laquelle nous sommes arrivés. qq tirs de dcas nous suivent mais sans grand dommages. nous suivons la vallée et regrimpons en direction du stromboli qui crache ses boules de feu avec fureur. arrivés a proximité d majestueux volcan, nous prenons un cap 40 vers naples. par sécurité connaissant les sales habitudes kaspiennes des alliés, je fais monter a 2000m. nous survolons l'ile des pecheurs ou les pecheurs locaux ont gardé comme une relique l'epave d'un de nos pilotes qui est venu jeter son devolu sur la fille du maire du village. Quel dragueur celui la ! enfin naples apparait a l'horizon et nous commencons a piquer pour entrer dans le circuit.

tout a coup a 900m cri d'alarme de Storm. attention des P38. argh les sales betes fourchues. une rafale me passe au ras des moustaches. j'entend le vrombissement caracteristiques de ces gros insectes quand Boum un horrible cri de metal dechiré et je suis violemment projete contre mon viseur ou je me fracasse le nez. a moitié sonné j'ai le reflexe de tirer la manette d'ejection de la verriere et de me jeter au dehors. le sol approche a grande vitesse et je vis qq secondes d'horreur. saleté d'appareil, salete de parachute qui tarde a s'ouvrir. la plage approche a grande vitesse pendant que mon appareila qq metres de moi une des ailes arrachee pique comme un fou vers la plage ou les baigneurs s'egayent en hurlant. SCHLAK, enfin mon pépin s'ouvre en claquant et je suis violemment projeté en l'air. mes roubignolles ont souffert sous le choc, mais je suis vivant. mon piège s'ecrase sur la plage tuant qq mouettes au passage. et moi je derive doucement au gré du vent. le sable mou me recoit et je n'ai que 1km a pied a faire pour me rendre au mess ou les potes m'accueillent. pendant ma courte ballade a pied, je vois d'autrs P38 tourner comme des vautours au dessus de la base presque impunément. la dca fini par en descendre un puis les copains surviennent et font une hacatombe parmi eux. Pas faché d'etre rentré. mais qu'est ce que j'ai flippé pendant cette ejection.
c'est promis je volerais toujours avec une certaine marge d'altitude, celle ci viens de me sauver par 2 fois aujourd'hui.

Je m'en vais bruler toute une caisse de cierge a l'eglise du coin. .


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Peetch

Je suis N°2 de Bed chargé de détruire un pont, on décolle en premier et prenons un cap au 210 1500 m, arrivé au Nord de l'île, je vois quelques traçantes sur ma droite, pas de doute je suis engagé (1ère erreur, je les ai pas vu venir), 4 P47 nous tombe dessus et mon moteur droit couine et fume noir, mon mitrailleur reste impassible a tout ça et ne dedaigne pas lancer une petite rafale.
Il y a encore beaucoup de chose que j'ai du mal a faire comme par exemple, prendre la bonne décision au bon moment en peu de temps,
Deux P 47 m'overshoot et se retrouve dans mes 10H bas mais Bed a breaker a droite et là pendant de trop longues secondes je réfléchie (2ème erreur), rester sur Bed ou engager les P47, au final je choisi de rester sur bed.
Mais evidement le temps que je prenne ma décision bed est déjà loin et j'ai en revanche deux autres P47 qui me fonce dessus et la je decide faire mon malin et declanche une vrille (3ème erreur, je sais pas ce qui m'a pris, ma bière devait être plus alcoolisé que ce qui était marqué sur l'etiquette), donc une vrille sur un moteur et là l'avion sort pas de sa vrille et je comprend pas pourquoi, je suis gentillement en train de perdre toute mon altitude et quand j'arrive environ à 700m du sol je me rend compte que je suis en train de pousser sur le mauvais coté du palonnier et que donc j'entretien la vrille (4ème erreur), je met le pied de l'autre coté, l'avion sort de sa vrille à 300m d'altitude, mais sur 1 moteur il a du mal a relever la tête d'autant que je ne sort même pas les volets pour l'aider (5ème erreur) : KIA.

Avec 5 erreurs en moins d'une minute, y'avais quand même peu de chance que je m'en sorte.

Bravo a Bed que j'ai suivie dans la mission ensuite qui a fait une très belle mission.

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Lampatex

Numero 3 du groupe Alpha, nous décollons tranquillement pour aller lancer nos pillules anesthésiques et quelques bonbons aux joyeux drilles qui viennent interrompre nos vacances avec les belles Siciliennes.

A mi chemin entre la terre et l'île, nous sommes prevenus par radio que nos 110 de tête sont attaqués et effectivement nous voyons 6 avions en combat acharnés. Nous choisissons de les contourner pour eviter l'engagement.

Ayant repris un trajet vers notre cible, nous appercevons deux contacts qui nous piquent dessus a plein gaz. Notre leader nous ordonne un cercle défensif et nous exécutons prestement en serrant les fesses. Finalement il s'agit de deux 109 qui s'éloignent vers le nord.

Finallement nous atteignons la Côte de l'île et tentons de localiser la position de l'artillerie ennemie. J'incline mon avion vers la terre pour mieux voir ce qui se passe au sol et Pan Pan Pan.

3 ou 4 projectiles traversent mon cockpit et me voilà grievement blessé (écran rouge et jurons redoubles!) Immédiatement je previens par radio et largue mes bombes pour alleger mon avion. J'étais en virage, je le finis donc pour prendre un cap Nord et me rends compte avec angoisse que mes forces diminuant, j'ai du mal a redresser mon fier aéroplane, finalement j'y parviens apres avoir perdu pas mal d'altitude. Je fait le point, plusieurs solutions :

Sauter, oui mais on est en territoire ennemi et je ne suis pas sur de pouvoir ouvrir mon parachute

Continuer plein nord et me poser sur la base la plus proche.

Je decide que la seconde solution est plus sûre. Je prends donc de l'altitude et trim mon avion pour ne pas avoir a trop jouer des commandes. Ne voyant pas grand chose, je croise les doigts pour ne pas croiser la chasse ennemie. Arrivé au nord de l'île et constantant que ça peux aller, je decide de continuer et de tenter d'atteindre notre base pour y etre soigner plus rapidement.

Arrivé a 2000 m d'altitude, je vole en palier jusqu'à estimer ne plus etre trop loin de la base. Par chance je n'ai pas trop derivé et je vais pouvoir me poser directement sans avoir a effectuer un virage. J'amorce donc ma descente en tentant de ne pas trop prendre de vitesse. Arrivé a 500m d'altitude, je suis bien dans l'axe de la piste mais je n'arrive pas à redresser, je met donc un cran de volets puis deux et enfin plein volets ce qui me permet d'avoir une assiette convenable pour atterir. Je me pose sur des oeufs et arrete mon avion. Avant de perdre conscience je puis apercevoir les charmantes infirmières qui accourent.

***

Bed

Nous décollons tranquillement, Peetch et moi-même, de Naples pour un premier objectif: Destruction d'un pont sur la Sicile afin de bloquer l'avancée des troupes ennemis. L'objectif suivant est le soutient au groupe alpha pour la destruction de cibles artilleries au sol.

En cours de navigation, j'informe le groupe Alpha, qqs kms derrière de la clarté du ciel. J'informe également notre escorte de notre position sans la voir, ce qui m'inquiète un peu (et c'est vrai !).

Soudain je vois des traçantes m'encadrer !! je break droit à fond, Ralf arme ses mitrailleuses, mais d'où viennent-ils ?
J'aperçois Peetch, derrière pris à partie, je lui demande de recoller pour faire illusion avec un cercle défensif, certes pauvres, mais tout ce que l'on peut faire. Malheureusement je vois mon ailier fumait noir, partir en vrille et s'abimer en mer. Pas de parachutes.

Ralf, mitraille à chaque passage les P47 qui tentent de nous descendre. Au moins 5 à 6 passes Boom & Zoom nous assèment de coups. Qqs pruneaux frappent la carlague mais ça tient. Ralf n'est pas blessé. Et aussi soudain que cela est arrivé, les P47 s'en sont allés, certainement lassés par cette chasse infructeuse.

Enfin tranquille, je continue en solitaire, avec Ralf qui me raconte des histoires de couches culottes afin de s'échapper un moment de cette guerre qui n'a que trop durée.

Enfin arrivé au niveau du pont, je largue mes bombes dessus (je les avais gardées effectivement). Pont détruit m'annonce Ralf tout content !!

J'aperçois Warpig et son Ailier au dessus de nous pris à parti par qqs DCA. Enfin ... l'escorte est là !!

Je rejoins Kasp, Vic et Shane (je crois) pour l'attaque de l'artillerie. Après qqs véhicules et mitrailleuses détruites sur le flanc de montagne et bloqués près du pont, nous décidons de faire un RTB bien mérité. L'escorte est avec nous ... quelque part. Elle semble emoustillée par cette mission.

Soudain, alors que nous rentrions paisiblement vers la base, Magik nous informe que 5 P38 straffent au sol nos avions. Plein Gaz, les 109 et les 110 foncent vers la base pour dézinguer ces Yankees !!

Arrivé sur zone, c'est la curée, les P38 sont descendus les uns après les autres sans jamais nous mettre en mauvaise posture. Moi-même, je coupe l'aile d'un P38 en break droit au dessus de la base.

L'atterrissage se passe sans encombres pour tous. Ce soir, nous ferons la fête !



Promotions (retour)

Pour ses brillantes victoires en plus de ses remarquables bombardements, Storm est décoré de la Croix de Fer 1ère classe, accédant par la même occasion au grade de Leutnant !
Bed continue sa progression, en ayant même le luxe de se faire citer à l'ordre du jour de la II./ZG1, pour son exceptionnelle bravoure lors d'un combat face à quatre chasseurs américains sanguinaires et irrévérencieux, au cours duquel il n'a jamais pensé à larguer ses bombes, les gardant pour le seul objectif qui lui était assigné, celui de détruire un pont stratégique sur la côte ouest de la Sicile, ce qu'il fit avec brio. Un parfait exemple pour les jeunes de notre escadrille, qui est désormais Leutnant !
A signaler l'arrivée de nombreuses recrues tout droit sorties de l'Ecole de pilotage, à savoir les Gefreiter Warpig, Vicking et Ralf.
A signaler également la disparition tragique au cours du combat qui distingua le Leutnant Bed, de l'Unterfeldwebel Peetch, décoré de la Croix de Fer 2ème classe, qui n'a pas évacué son appareil désemparé, après avoir été particulièrement assailli par de nombreux chasseurs américains bien plus véloces.