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Sommaire ![]() ![]() ![]() Briefing (retour)
10 juillet 1943 , 6h17, temps pluvieux ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]()
Rapport des pilotes Magik
Je suis en 3 dans le groupe Alpha avec Bed leader, configuration réputée pour m'assurer un lead avant la fin de mission Je suis leader de la derniere paire avec Kasp et nous decollons en direction de la sicile. les americains sont en train de debarquer et nous devons les en empecher. La nav se passe assez bien, meme si les nuages me genent pour voir la sicile approcher. enfin nous y arrivons et merci a kasp pour ses bons yeux. occupes par ma nav j'avais perdu de vue les autres bf110. apres un large detour par l'est nous approchons des plages de debarquement. a 20km de la plage j'apercois une trentaine de navires qui declenchent un impressionnant feu vers les plages. plusieurs barges sont en route pour debarquer. nous les prenons pour cible. cela fera toujours ca de moins de soldats ennemis a combattre sur la sicile. Je rate ma premiere passe sur une barge a la bombe et lors de la 2eme au canon je rate aussi mon coup. hmm pas en forme moi. kaps semble en avoir coule une au canon. j'entame ma 3eme et coule une barge enfin. j'enchaine ensuite les passes sur diverses barges sur un cap parallele a la plage. par 2 fois j'evite de peu la collision, notamment la 2eme fois ou nous sommes 3 appareils a nous croiser a 20m maximum. mamamia, ca sent le roussi. je parviens a couler une 2eme barge. et laisse la derniere aux bf110 qui restent. kasp commence a attaquer les bahicules sur la plage. je le suis et effectue 2 passes sur la plage. lors de la 1ere je detruit un camion, lors de la 2eme je rate tout et manque m'ecraser dans le sable. pendant tout ce temps la, la dca declenche une grle d'acier autour de moi. par 2 fois j'entend de gros impacts sur mon appareil. kasp signale une fuite de carburant et des appareils ennemis en maraude. 2 P47 me passent sous le nez (jen'ai meme pas eut le reflexe de tirer). je cherche un cap 020 et met plus d'une minute a le trouver (j'ai tourné dans le mauvais sens). etant en perte de vitesse mon appareil a mis 3 plombes se tourner de 3/4 de tour. enfin je parviens a regrouper au dessus de la base au sud de la sicile. et nous prenons tous les 4 un cap rtb. merci aux chasseurs qui ont occupé les P47 et nous ont permis de fuire tranquillement. j'ai du mal a suivre les autres bf110. j'ai du prnedre un coup, mais pourtant pas de futie, pas de couinements. les 3 autres bf110 sont loin devant a au moins 800m. je vosi nettement la fuite de kasp, qui soudain disparait. merde. panne de carburant pour lui. heureusement l'ile des pecheurs est a 10km seulement, il pourra donc s'y poser probablement. je passe en radada au dessus de l'ile pour lui indiquer ou il peut se poser. puis je prends un cap rtb vers naples. les 2 autres bf110 sont deja dans le circuit. et je me pose sans incidents. Je suis ailier de Shane, toujours en Bf-110 G-2. Notre objectif est de rejeter les Alliés en train de débarquer en Afrique. Avec joie et allégresse, nous brûlons d'envie d'accomplir notre mission, et mettons le cap sur la belle Sicile. On y rejoint notre escorte de "Mama mia", tout en apercevant les tirs d'une sérieuse bataille sur la plage sud. Shane nous amène presque au purgatoire, à 300km/h au dessus d'une trentaine de navires dont les affuts quadruple commencent gentiment à s'aligner sur nos fesses roses. Heureusement, on retourne fissa sur la plage. A la recherche de cible, Bed désigne les barges de débarquement comme objectif, ainsi que l'artillerie flanquée sur la plage. J'effectue cinq passages, où je coule trois barges au 30mm. Allez nagez un peu pour voir ! J'avorte une passe au dernier moment, voyant qu'un Bf-110 arrive pile en face de moi, sans bouger d'un cil. Il parait même qu'un troisième était dans le coup ! En tout cas je serre les fesses lors du croisement... Sur l'une des passes, je suis Bed dans son attaque, mais il est violemment pris à partie par la DCA et dégage dans de grandes volutes de fumée noire. Pas bon ça... Lorsque plus rien ne flotte, tout le monde se concentre de nouveau sur la plage. A ma première passe, la DCA me prend violemment pour cible et me perce des réservoirs. Ca fuit de partout, alors j'ordonne à Erich mon mitrailleur de jeter immédiatement sa cigarette ! Pas envie de finir en brasero moi ! On refait encore deux passes, mais la mauvaise visibilité et la forte DCA limitent toute efficacité d'action. Au moment de partir plein nord, plusieurs contacts nous passent à côté ! De la chasse ennemie ! Et les "mama mia", où êtes vous donc ? On part comme on peut vers le nord, quand Bigbang annonce être engagé. Je ne tarde pas à voir un P-47, qui après quelques minutes en notre compagnie décide de voir si sa chérie a débarqué sur la plage. On rentre alors tranquillement au bercail, avec Magik, Bigbang et Shane. En vue de l'île des pêcheurs, je regarde soudain mon cadran de niveau d'essence : l'aiguille est sur 0. Bon. Moins d'une minute plus tard, me voilà en train de planer à 200km/h vers une route au nord de l'île des pêcheurs. Je me trouve une portion droite, mais je me pose un peu long. Je touche sur la route légèrement en pente, mais je vois avec appréhension que celle ci grimpe d'un coup à au moins 10%. J'y perd ma roulette de queue, mais cela me permet de freiner rapidement et de l'utiliser comme frein de parking. Je suis en train de manger des sardines grillées, excellentes ! Je prends le lead du petit groupe de trois chasseurs, avec Pilax et Storm, sur des Macchi 202. La nav' se déroule sans encombre, nous croisons rapidement le groupe de 110 à escorter et, ma foi, ce petit avion rital n'est pas désagréable à piloter. Mon avis évoluera rapidement... En effet, nous accompagnons les 110 au-dessus de Cagliari. Ces derniers commencent leur attaque au sol tandis que nous restons tous les trois à une altitude de 2500 mètres environ. A la fois pour garder un oeil sur le ciel et pour ne pas se mettre inutilement en danger face à une dca déchaînée. Pendant un long moment, le ciel est clair, et rien, à part la flak, ne vient troubler le boulot des 110. Quand arrivent ces quatre contacts. Des monomoteurs... P47 ! Nous les engageons et rapidement, j'en arrive à me dire que je troquerai volontiers mon Macchi contre un 110... Non seulement nous sommes largués par la vitesse des Jug, mais en plus, l'armement de cet appareil est pitoyable !!! J'ai le sentiment de cracher des boulettes de papier mâché sur les P47, tout en fouillant dans la boîte à gant pour voir s'il n'y aurait pas un truc utile dedans, tel une grenade ou un lance-pierre. Enfin, heureusement qu'il reste maniable, ce qui permet d'esquiver les passes britanniques... J'apprends que Pilax en a descendu un. Mais les autres sont toujours là, aggressifs, et la jauge de carburant donne des signes d'alerte... J'ordonne une retraite immédiate, radada. Une fois nos six libres, régime éco, on se dit qu'on a finalement limité les dégâts... Mais voilà, Pilax (ou Storm) annonce un contact, alors que l'on arrive en vue de la côte. Pleins gaz, je fais demi-tour, cherche le contact des yeux... Rien... Je reprends mon plan de vol initial, m'apprêtant à dire : "pas de visuel, je continue". Des traçantes rouges, un aileron qui saute, un moteur qui prend feu, un bruit infernal de métal plié. Tout ça en un quart de seconde. Le quart suivant, c'est une explosion au-dessus de la Méditerranée. Rien vu...
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