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Sommaire ![]() ![]() ![]() Briefing (retour)
15 avril 1943 , 19h30, temps clair ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]()
Rapport des pilotes Warpig
Numéro 3 de 2Pattes, dans le groupe de 109 (oui, encore !), nous nous élançons dans le crépuscule pour retrouver ces pauvres Tantes Ju égarées. A gauche de mon leader, je vois rapidement quatre contacts en formation qui se détachent dans la lumière de la lune. Ce sont nos colis ! Nous les tenons par la main, le temps qu'ils se décident à nous suivre en direction de la base de retour et enfin, le petit convoi s'ébranle. Soudain, je vois deux contacts qui s'approchent, un peu plus haut. Formant avec Riri une paire désolidarisée de celle de 2Pattes et Easy, je demande s'il s'agit de mon leader et de n°2. Visiblement non... En l'absence de Bed, je prends le lead de la formation Bravo chargée des convois. Nav au 090 le long de la côte. On survole la route. Les premières DCA éclairent le ciel avec leurs projecteurs. On contourne par le nord. Premier convoi. Je fais une passe bombe qui détruit une bonne partie. On fait un deuxième passage avant de reprendre la nav. Un deuxième convoi est aperçu juste avant la ville mais assez proche de la DCA. On tente une passe mais ratée. On ne s'attarde pas. Et là le bordel, je me gourre complêtement dans ma nav. Je suis la route qui part au sud en pensant être plus loin dans la nav. Les autres Kasp et Pilax continuent sur la nav en me cherchant, Lampatex me suit de loin. Après quelques errances de chacun, on finit par se retrouver près de la ville aux petits lacs pour traiter un convoi. Je touche les 3 derniers véhicules valides. On prend un cap 270 sur la branche sud de la nav qui passe près d'une base. Mon mitrailleur m'impose soudain de façon plutôt virulente un silence radio. Je passe le lead tactique à Kasp. De toute façon, nous sommes sur le RTB. Je tombe sur les vestiges d'un convoi précédemment traité par Kasp et Pilax. On se met pieds mouillés cap 270 et on atterrit sans histoire juste avant que la nuit tombe. Désolé pour la nav pourtant simple. Je suis le leader du groupe Charlie (comme dit Warpig: encore !). Easy est mon n°2, Warpig mon n°3 et Riri en n°4. Notre mission: rendez-vous avec 4 tantes Ju égarée à escorter à bon port. Il est 19h45, le soleil est déjà sous l'horizon. La pleine lune éclaire le désert d'une lueur blafarde; c'est vachement beau ! Contact, deux crans de volet, run en gardant les yeux sur le directionnel, rotation, regroupement sur orbite gauche puis nav au 120. En chemin, nous sommes accroché par quelques pièces de DCA qui se trouvent à environ 3 km au 180 de l'oasis (du boulot pour les 110 !), mais a part cet incident: RAS. Nous retrouvons vite nos Ju qui naviguent en triangle au point de rendez vous. Après plusieurs minutes de manoeuvres anarchiques il finissent néanmoins par comprendre que nous ne sommes pas des Spit mais leur escorte et prennent la route prévue au 300. Riri, qui décidément à l'oeil, repère des contacts suspects qui se révèlent hostiles quelques seconde plus tard lorsqu'ils engagent les Ju. Warpig et Riri les chargent tandis que Easy et moi restons au dessus de nos protégés. Warpig descend rapidement le sien mais pousse un cri dans la seconde qui suit et s'écrase au sol à la suite de l'anglais; moche ! Riri est quant à lui au prise avec le second Spit mais le contrôle sans problème. Les Ju arrivent au niveau du fleuve et Riri, qui a eu son Spit appui pour nous rejoindre. Au détour d'un "S" j'aperçoit alors deux contacts suspects derrière nous. Je fonce dessus avec Easy délaissant les Ju. Les contacts sont en fait très loin et se révèlent finalement être d'autres Ju en mission de parachutage. Comprenant mon erreur je me retourne accélérant aussi vite que possible pour retrouver les Ju resté sans escorte par ma faute. Quelques minutes plus tard, mes craintes prennent corps lorsque nous apercevons des tirs au ras des montagnes: les Ju sont engagés. Quand nous arrivons sur place il ne reste que deux tantes Ju (!) aux prises avec 4 P-47. Dans le noir, ce n'est pas facile de localiser les bandits. J'en vois un passer sur ma droite et le prend en chasse. Après une ou deux minutes de poursuite je l'enflamme et le voit plonger vers le sol ou il s'écrase; un de moins ! Je regroupe sur mes ailiers qui sont à deux contre trois. Je croise un contact dont je reconnais la silhouette caractéristique d'un Jug. 600m derrière lui, je peine à réduire la distance. Quelques tir psychologiques le forcent néanmoins à réagir: il part en ressource. Un sourire aux lèvres je réduit rapidement la distance sur lui et le vois pousser sur le manche exposant largement son ventre à mon tir. Je lui allonge une rafale d'une seconde qui touche son moteur et son fuselage. Le P-47 part en vrille non contrôlée et s'écrase; et de deux ! Pendant ce temps, Easy en a également descendu un si bien que nous somme maintenant à trois contre un. Faut juste savoir ou il est. Je l'aperçois tout à coup dans les 6h de Easy que je préviens juste à temps: il break et évite la rafale. Je me place dans les 6h du P-47 qui tente vainement de s'échapper. Ce pilote, lui-aussi me fait bêtement le "coup" de la ressource, ce qui lui permet lui aussi de récolter quelques obus dans le ventre. Il abandonne alors la partie, blessé ou paralysé par la trouille et vole droit devant lui. Un oeil fermé j'effectue quelques tirs de 350m environ en ajustant patiemment ma hausse. L'anglais est touché à plusieurs reprises mais vole encore. Soudain, des traçantes passent sur ma gauche et me manquent de peu: c'est Riri qui a eu une ouverture de tir mais qui m'a aussi fait une peur bleue. Une dernière rafale de mon 20mm touche le Jug dans l'empennage et coupe son fuselage en deux. RTB sans encombre même si les atterros de nuit demandent de bon yeux ... Décollage au crepuscule, nous regroupons et prenons le cap du delta, ou nous avons rendez vous avec 8 Ju52 pour les escorter jusqu'a l'oasis ou il y a du eut du grabuge lors de la mission 10. Au bout de quelques minutes d'attente, mes ailiers reperent les Ju52 en formation impeccable. nous les suivons a peu de distance en faisant regulierement des 360 afin de ne pas les depasser. la nav se passe sans histoires, a part quelques tirs apercus au loin de temps a autres. arrivés sur l'oasis, ce sont des dizaines et des dizaines de parachutes qui se mettent a pleuvoir des Ju52. Nous prenons garde a les eviter puis poursuivons la nav. Pendant ce temps les Ju52 nous ont unpeu distancé, et nous les rattrapons juste quand ils arrivent sur leur aerodrome. enfin nous partons en RTB et lors du RTB, a proximité de la base, nous croisons 2 appareils 500m plus haut que nous. l'un des 2 avec ses feux de nav allumés. je tente de les rattraper, mais ils volent trop vite et trop haut pour que nous les rattrapions. Nous retournons donc a la base. ou a cause du terrain bosselé, et de la mauvaise visu, je fauche mon train et le bout de mon aile droite. mais l'appareil est recuperable, en changeant ne bout d 'laile droite le train et les 2 helices. Mission terminée. Bravo aux autruchons qui ont bien suivi et ne m'ont pas lâché. Décollage en n°2 derrière Magik, notre objectif est de traiter des convois près du rivage tunisien, au clair de lune. Dès la frontière passée, on repère une batterie de DCA, derrière laquelle circule un convoi britannique. L'Unterfeldwebel Magik se jette sur l'opportunité et souffle quelques véhicules avec sa bombe, suivi par Pilax ou Lampatex au canon. J'effectue avec les autres une passe canon, où j'enflamme deux ou trois camions. On ne s'attarde guère, et l'on continue notre chemin vers une petite ville côtière. Plusieurs véhicules en mouvement y sont repérés. J'entame une passe canon, Lampatex souhaitant larguer ses bombes, mais mes tirs éblouissent tellement Lampatex qu'il ne peut effectuer le bombardement. Les canons de MK108 semblent être trop peu puissants pour ces cibles, sûrement des chars ! La formation oblique alors vers le sud. Je reste près de la source de la rivière, attendant Pilax perdu. C'est alors que Magik et Lampatex se perdent près d'une base ennemie. Pilax et moi repérons un convoi roulant vers le nord, et c'est après obtention de l'autorisation de Magik, qu'on déboule sur les poussières qui s'élèvent de la route. Pilax est premier sur le bombardement, et largue parfaitement ses outils sur le convoi. D'une explosion d'une seule, la totalité du convoi prend feu et rougeoie dans le ciel nocturne de l'Afrique. Je décide ensuite d'amener Pilax sur les autres routes à surveiller. Magik et Lampatex cherchent à se repérer pendant ce temps. Un nouveau convoi est trouvé près de petits lacs. A moi de larguer mes projectiles, ce que je fais sans grande efficacité, détruisant quelques camions. Finalement, les quatre Bf-110 parviennent à se rejoindre, et finissent de faire flamber les véhicules alliés. Une fois l'objectif considéré comme atteint, les Zerstörer repartent vers leur aérodrome. L'intégration du circuit est compliquée par l'apparition d'un autre groupe de Bf-110, que Lampatex manque de se prendre en vent arrière. Tout le monde se pose sans encombre, à part Lampatex qui y laisse sa roulette de queue, mais cela ne nous émeut même plus... *** Lampatex En Numero 4 du dispositif allant traiter les convois, cette mission fut bien difficile. Promotions (retour)
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