Sommaire
BriefingDebriefingPromotions et médaillesBriefing (retour)
La situation des troupes de l'Afrika Korps est assez désespérée. La défaite d'El Alamein a conduit les troupes allemandes à reculer et à consolider de nouvelles positions. Mais les perspectives de conquérir l'Egypte deviennent loufoques tant les fronts sont nombreux et nos soldats étrillés par un ennemi toujours plus puissant. Alors que la France subit de plus en plus d'attaques, notre beau pays est bombardé jour et nuit par des avions qui sortent à un rythme infernal d'usines que la Luftwaffe ne peut guère atteindre. Le géant bolchévique se dresse peu à peu sur ses jambes, si bien que l'essentiel de la Wehrmacht est appelée à défendre les terres conquises dans les steppes russes deux ans plus tôt.
Le ravitaillement est très précaire en Afrique. Pratiquement un camion sur deux de l'Afrika Korps est... anglais, récupéré lors des fantastiques avancées de 1941-1942. Le matériel est particulièrement usé par la poussière et le climat terriblement éprouvant, tant pour la mécanique que pour les hommes qui l'utilisent. Le moral baisse de jour en jour, et l'on se demande en haut lieu comment le Reich pourra encore se sortir de ce piège sableux.
Pour l'instant, il faudra coûte que coûte que les lignes de communication tiennent, et que l'Afrika Korps reçoive le minimum vital pour repousser les incessantes attaques alliées. La Luftwaffe y joue un grand rôle. Plus de trois cents avions de transport ont été réquisitionnés pour effectuer des rotations quasi quotidiennes sur la Tunisie. Les appareils décollent des bases du sud de l'Italie et emportent chacun quelques tonnes de vivres et matériel, qu'ils déposeront quelques heures plus tard dans le sable africain. A la fin de la journée, ou le lendemain, les avions de transport repartiront vers l'Italie, et reviendront encore et encore, jusqu'à ce que l'Afrika Korps ait détruit l'ennemi... ou qu'il soit évacué.
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Votre première mission en Afrique consistera à escorter une vingtaine de Junker 52 volant à 2500m jusqu'à leur aérodrome tunisien, à bord de douze Bf-110 G. Une paire de Bf-109 de la JG53 assurera la couverture de deux Me-323 emportant chacun 14 tonnes d'obus de 88mm, le canon le plus performant de l'Armée allemande. Autant dire que rien ne doit empêcher ces avions d'arriver à bon port !
Debriefing (retour)
Peetch : 1 Spitfire revendiqué, RTB Kasp : RTB Riri : KIA Loul : RTB Warpig : KIA Shane : 2 Spitfire et 1 Beaufighter revendiqués, RTB Magik : RTB Easy : 2 Spitfire revendiqués, RTB Storm : éjecté, récupéré Lampatex : RTB
Rapport des pilotes
Warpig
Ailier de Riri dans la paire de 109 chargée de protéger les mastodontes, nous nous procurons une première frayeur après quelques minutes. Sans doute désireux de savoir si ces quatre contacts représentaient une menace, 4 Bf110 font route vers nous sans s'identifier. La passe frontale a failli partir, mais heureusement, plus de peur que de mal...
A la verticale de la base où les transporteurs doivent se poser, Riri et moi cerclons et surveillons le ciel. J'aperçois quatre contacts que nous partons identifier. A nouveau, ce sont des 110 et nous faisons demi-tour. C'est alors que les Ju52 appellent à l'aide. Nous fonçons et au milieu des tirs de dca de la base, nous croison plusieurs Spitfire. Riri part en tournoyant et je le suis. Je vois un Spit lui couper la trajectoire au cours d'une ressource et je préviens mon leader, mais trop tard : une rafale le fait fumer noir et je me retrouve seul.
Oh, pas longtemps : l'ailier du Spit qui vient de descendre Riri m'overshoote et je le poursuis, l'arrose... Et le drame : je vois des traçantes, un trou énorme dans mon aile, mon moteur fume noir et mes ailerons ne répondent plus. Pas de panique, je suis haut, et l'éjection ne devrait pas poser de problème ! Sauf que mon 109 pique droit vers le sol et prend de la vitesse, beaucoup de vitesse, trop pour me permettre de m'extirper. Là, je panique ! Je tente tout pour rétablir l'assiette : manche au ventre, tous volets sortis, je sors même le train pour tenter de sortir mon zinc de cette trajectoire verticale. Mais rien n'y fait : je ne peux pas sortir et je connais le même sort que mon 109, éparpillé aux quatre coins du désert.
J'apprends quelques instants plus tard que ces gros trous ont été causés par du 30mm. Et a priori, les Spit n'en sont pas équipés...
Le debut de l'escorte se pase mal, j'ai beau dire a mon n°4 qu'il est devant moi et que je n'ai pas la place de m'inserer, il a du abuser des plaisirs solitaires car il n'entend rien finalement je lui cede le lead de la paire quand qq minutes apres je le vois se satelliser 2 ou 3 fois.. prevoyant un retour vers notre Dieu le pere imminent pour cause de deconnection je prend garde de rejoindre 1 et 2 qui eux se portent bien.
arrivés au dessus de la base, nous cerclons tranquilles pendant plusieurs minutes quand soudain une furieuse melee s'engage au desssu de la base, les Ju52 atterrissent par dizaines pendant que au dessus des tonnes d'appareils virevoltent.
rapidement je repere un spit en ressource. comme je suis a peu pres a l'altitude ou il va terminer sa ressource, je me ramene avec une bonne vitesse de 430kmh et pendant qu'il se retablit et essaye de fuir, je tire plusieurs courtes rafales. l'une d'elle lui arrache une aile (presque pile au dessus de la base).
je vois aussi 2 appareils au ras du sol, et le 1er s'ecrase en perdant une aile. mais je ne saurais dire qui est qui.
puis retournant vers la melee, j'apercois deux minces pinceaux de fumee grise.. un bimoteur a du etre touche, par la flak ou par qq'un d'autre.. comme il fuit a grande vitesse et ne semble pas m'avoir vu. je suis de plus environ 300m au dessus de lui.. je met pleins gazs et me rapproche peu a peu. il fuit vers le nord et ma 1ere rafale part trop bas. oups.. j'espere qu'il n'a rien vu je tire une 2eme et celle ci lui arrache la queue, il tombe en tournoyant.
je reviens a present vers la base et voit tres au dessus des appareils qui tournoient. ils sont au niveau des nuages. un appareil fume legerement poursuivi par 3 110. preferant les laisser tranquille, (ils n'ont pas besoin d'un 4eme qui vienne parmi eux), je plonge vers la base assez proche. et a ce moment je vois qq chose de beige se deplacer a faible altitude et semble t'il pas tres vite. je plonge et arrive juste a pres de 600kmh sur ce qui ressemble a un spit. comme j'ai le nez trop bas, je prefere lancer une longue rafale en tirant sur le manche. ma rafale suivra tout le fuselage. et apres celle ci, je ne vois plus que des morceaux eparpilles. il n'y a pas eut d'explosion, mais un puzzlage en regle j'estime que les morceaux ont du tomber a 1 ou 2 km maxi de la base.
peu a peu le calme se fait, un dernier spit est abattu par qq'un qui ne s'annonce pas. (grosse explosion) puis je me retrouve au milieu de 3 autes 110.
ils ne semblent pas m'avoir vu , et ne repondent pas a la radio. je les quitte donc en direction du delta des fleuves.
Arrivé a proximite du delta je pique vers la cote et en qq minutes j'arrive pres de la base.. enfin base c'est beaucoup dire.. disons le carré de sable bordé par un T.
N'ayant pas ete initié par maitre T je me pose en sens contraire mais tout se passe bien, et l'appareil ralenti tres vite dans le sable mou.
j'allume tous mes feux pour vider la batterie plus vite et indiquer aux autres ou se situe approximativement la piste.
PS: j'oubliais de signaler aux mecanos en mal de pièces détachées, qu'il y a 3 roulettes de queue qui trainent dans le sable du desert a proximité de la tete de piste. Faut les recuperer vite fait sinon on les retrouvera en vente dans les souks des environs.
Je suis Charlie 2 derrière Loul. On met un peu de temps à se retrouver. Notre dispo vole à 4000m, au dessus de tous les autres dispos.
Arrivé à la verticale de la piste, on commence à cercler. Leader aperçoit des contacts qu'il identifie vite comme hostile en sortie de nuage au nord de la piste. On fonce dans le tas. Sur sa première passe, Loul en abat un en une salve, nette et précise. Puis on dégage sur la gauche.
Je me fais engager et je break. Mon poursuivant semé, on met qq minutes à se retrouver avec Charlie Leader. Dans l'intervalle, je croise des bandits mais tous pris en chasse par les copains. Une collision a été évitée de justesse avec un 110 qui déboule dans mes 12h par en bas. Je monte pour me tenir disponible en cas de demande de renforts. Une fois regroupé avec Charlie, on tourne un peu puis RTB.
Je perds ma roulette de queue sur l'atterro, rien de grave (et ça freine du tonnerre comme ça ). J'appendrai plus tard que la victoire de mon leader l'était sur notre commandant Warpig (à remplacer par le nom de son avatar quand ça va arriver)
Commentaires : En toute honnêteté, je n'ai pas pris énormément de risques et j'ai interrompu chacun de mes engagements dès que je voyais qu'un autre 110 était sur le coup. Et j'ai failli me faire descendre parce que ces bavards de Ju52 à la radio couvraient le bruit de mon mitrailleur.
Leader du groupe Charlie, avec un seul ailier on a pour mission la couverture haute des JU 52. On serpente à 4000m. 3 contacts bas repérés s'avérant être aux jumelles les gros porteurs et les 109. on poursuit sans encombres au dessus de la base. J'aperçois au Sud 4 contacts émergeant des nuages. Ils partent en split et fondent sur nos amis. Avec mon ailier on fonce sur eux. Au premier passage identifiction et confirmation de l'hostilité. En fin de resource j'identifie 3 contacts en poursuite. De loin ils ont les saumons d'ailes rondes..... On fonce et à environ 600m je tire une courte rafale de 30 mm qui fait mouche. L'avion tombe.
Je perd le contact avec mon ailier car break chacun suite à un engagement.
la mélée est assez dense aussi on regroupe haut au croisement des rivières puis on amorce un RTB lorsque la situation est calme.
Lors du RTB, on me confirme que notre plus haut gradé est tombé lors du combat et à priori contre un 110....gloups...."j'avais bien vu pourtant des ailes rondes!" j'hésite un momment à rallier tranquillement l'italie mais mon ailier me ramène vite à la raison (faut dire avec du 30mm à 100m derrière moi..)
S'ensuit un atter trés "limite" avec en prime une roulette de queue.
je me présente dignement au mess en assumant complétement le désastre. Je suis dispose si la hiérarchie me le demande a être pilote volontaire de JU52 pour le ravitaillement de Stalingrad.....ou à aller consoler sa veuve !
Je suis N°3 dans le group Bravo composer de Easy en lead, Yankee (Je crois) en 2, et tex en 4.
On se place a l'arrière des Ju, une petit frayeur quand on voit 2+2 contact derrière, on va voir pour les identifier et j'ai bien senti que les 109 avait bien failli nous balancer un peu de metal.
Le problème est que je n'ai pas desactiver les voies des IA et en plus elles sont fort, ca va devenir très rapidment inaudibles, une communication très difficiles avec en plus tout le monde dans le même channel, je pense que j'ai rater pas mal d'ordre ou d'indication de mon lead ou du flight.
On repère les bandits autour de la base, Tex a du accrocher une corde a la queue de mon avion car il ne me lache pas d'une semelle ce qui est très rasurrant (merci tex), J'engage un ou deux spit maladroitement sans resultats puis j'en appercoie un environ 1000 metre legerement au sud de la base Je l'aligne et il explose literalement (Donc je pense Shane que c'est moi qui est descendu le dernier que je n'est pas annoncer car dans la cacophonie qui reignait dans mes ecouteurs j'ai preferé faire silence radio ou presque)
On rejoint ensuite Bravo 1, bravo 2 est deco, on rentre en RTB et on se pose sans encombre sur la "piste" , enfin le terrain vague ou un gars avait gentiment allumer quelques bougies pour faire un T.
Bilan: Mon principal problème a été un problème de communication déjà au depart de la mission avec les 109 puis ensuite quand les IA se sont mis a brailler dans mes oreilles, bref les petits nouveaux configuerer vites vos touches TS qu'on puisse fractionner les channels.
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Kasp
Mon Bf-110 est celui du leader de l'escorte des Zerstörer. Mon groupe alpha se place à l'avant de la formation de Ju-52, à 3000m. Mes compagnons mettent beaucoup de temps à rejoindre, mais on arrive à peu près en formation sur l'aérodrome allemand, en intervertissant les rôles de 3 et 4. Sur site, nous sommes déjà plus que 3, Pilax n'étant plus parmi nous, quand les Ju-52 commencent à se poser. Alors que nous volons au sud de la base, j'aperçois des tirs de flak. Une attaque britannique est en cours ! Je rappelle le groupe Bravo et Charlie au dessus de l'aérodrome, et mon groupe s'apprête à piquer dans la masse, quand je repère quatre contacts niveau midi. On fonce dessus, et on ne tarde pas à les suivre dans leurs évolutions : ce sont des Spits ! Je manoeuvre pendant au moins cinq minutes pour me trouver une cible, et je vois toujours Storm qui me suit parfaitement ! Je suis en léger virage gauche, quand j'entend Storm appeler à l'aide. J'ai à peine le temps de faire demi tour, que j'observe l'avion de Storm traîner un long panache blanc, puis l'équipage s'éjecter sous les balles d'un Spitfire. Les 110 commencent à être nombreux, et tout le monde est à la recherche de cibles. Ca a l'air de derrouiller de partout, les Zerstörer gagnent l'avantage ! Après quelques évolutions derrière un Spit qui se fait pulvériser par les 30mm d'un autre Bf-110, je pars en trombe à la base, en dehors de tout règlement. Je me retourne sur la piste, mais je m'en fous ! Je cours au bar pour entendre la bonne nouvelle : ma femme vient d'accoucher, à Stuttgart. C'est une fille.
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Easy
Je lead Beta avec Yankee, Peetch et Tex en no. 2, 3 et 4. On assure l'arrière du convoi à 3000m en lacets langoureux...formation correcte, mais j'admet ne pas tenir de belles trajectoires et altitude, ce qui ne facilite pas la tâche des ailiers.
Arrivé sur site, je reçois l'ordre de patrouiller le Nord du terrain...ce qui n'empêche pas de laisser les anglais se faufiler pour attaquer notre convoi. C'est Alpha Leader qui nous rappelle à l'ordre et on fait route sur les nuages de Flak.
A partir de la, c'est un peu confus...fréquence radio très occupée...je crois perdre mes ailiers...ensuite servant tour à tour de proie ou d'attaquant, j'arrive à éliminer deux spits et à rester en vie. Rongé par le remords, je quitte le combat pour essayer de regrouper les ailiers. Je cercle à 1500m au-dessus des deux sources de rivière...3 et 4 me rejoignent...et 2 se perd dans la matrice.
RTB sans encombre, à part un atterrissage un peu sport en y laissant une roulette de queue.
Promotions (retour)
Shane continue son formidable parcours, et en ajoutant trois victoires à son tableau de chasse, il accède au rang d' Oberleutnant , en accrochant au passage la Croix de Chevalier autour de son cou.
Le pilote Easy se voit récompensé pour son volontarisme et ses récentes victoires de la Croix de Fer 2ème classe et est promu Unterfeldwebel.
Pour ses faits d'armes peu glorieux sur le Kommandeur de l'escadrille, Loul est dégradé de Gefreiter à Flieger. Tous espèrent qu'il retiendra les conséquences de cette terrible mésaventure.
Nous avons ainsi le regret de signaler la disparition tragique de notre Kommandeur Leutnant Warpig, abattu par un tir fratricide au dessus de la Tunisie. Apprécié de tous, meneur d'hommes par excellence, il laissera un vide certain parmi les Wespen.
