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Briefing (retour)

Kouban est constamment une région constamment traversée par des camions et des trains soviétiques apportant vivres, armes et munitions aux troupes de l'Armée Rouge. Depuis nos récentes attaques, il semblerait que l'approvisionnement russe subisse quelques ratés ! Néanmoins, l'ennemi utilise également ses navires pour le ravitaillement. Ces navires sont d'ailleurs essentiellement des navires de guerre, ou des bateaux camouflés et armés de canons de DCA. Le principal port de la côte sud, Gelendzhik (L10), ne va pas tarder à accueillir un croiseur russe, qui a mouillé à 10km des terres durant la nuit.

25 février 1943, 4h45, temps clair

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Le croiseur russe est actuellement ancré au large. Le Fieseler Storch qui a précédé votre groupe signale plusieurs hydravions MBR-2 à proximité. Ils vont probablement convoyer des personnalités du croiseur vers les différents secteurs du front.

L'Etat-major de la Luftwaffe a confié aux "Wespen" la mission suivante :
- couler le croiseur 10km au sud ouest de Gelendzhik (K9).
- empêcher tout navire ou avion de rejoindre la côte

Les Bf-110 G-2 sont tous assignés à l'objectif de bombardement du croiseur russe (K9). Aucun navire ou avion soviétique ne doit quitter le secteur. Décollage-atterrissage en K17.

Les Bf-109 G-2 de la JG52 assurent l'escorte des Zerstörer durant toute la mission. Départ en l'air L18 - atterrissage en K17.



Debriefing (retour)

Rapport des pilotes

Shane

Je décolle en 4eme position derriere peetch. nous cerclons 2 fois et prenons un cap vers l'objectif. peu apres ne petite chaine de montagnes de profile que nous survolons et arrivons dnas la baie de novorossiysk (ca doit etre a peu pres ca le nom Smile )
nous obliquons legerement a gauche pour aller vers gelendsik, mais la dca est fournie et nous l'evitons soigneusement. le leader (bed) annonce que les croiseur est en vue ainsi que 2 navires l'accompagnant. je suis fidelement peetch quand bed nous detache en attente que lui et son ailier fassent leur passe. peu apres nous entendons l'appel au secours angoissé de bed qui dit qu'il va crever.. c'est angoissant quand on sait qu'on va devoir y aller a son tour.
nous nous appretons quand nous apprenons que bed semble mort et son ailier salement touché part en RTB. mais le croiseur est coulé. au moins ca n'aura pas servi a rien.
peetch decide qu'on attaque un des 2 navires restants.
nous sommes mal placés, la mrume et le soleil combinés fnt qu'il est impssible d'attaquer par l'ouest.
nous faisons un cercle autour des navires et c'est une plongée en virage gauche derriere peetch.
je me place en trajectoire parallele a 150m derriere lui dans ses 7h.
la vitesse augmente tres vite et voila deja le destroyer qui tire de toutes ses bouches a feu vers nous.
je vois peetch encore avec ses bombes alors qu'il n'est plus qu'a 100m du bateau, vat'il larguer ?
enfin ses bombes se detachent et il percute les mats en entamant sa remontée et c'est une enorme boule de feu que je depasse.
j'ai largué mes bombes qq instants avant et ai entamé ma remontée bcp plus tot. et c'est en grimpée a 45° que j'entend une grosse explosion quand mes 2 bombes de 500 crevenet le flanc du navire qui prend immediatement de la bande.
j'ai le temps d'apercevoir un tout petit navire caché derriere la masse de celui que j'ai coulé qui essaye de me degommer, mais je suis deja hors de portée.
quelques pof pof de dca lourde eclatent encore pres de moi. mais tout semble aller.
je suis seul, affreusement seul.
la brume rend impossible la vision des cotes et c'est au compas en estimant ma position que je me dirige vers novorossiysk.
qq minutes apres j'y arrive et commence a monter pour epasser la chaine de montagnes.
apres une nav sans histoires me voila rendu en vue de la piste.
j'apprend qu'un appareil a fauché son train aux 3/4 de la piste et qu'il faut atterrir court.
je fais mon atterro sans problemes et me range sur le coté.
ouf, mon apareil est quasi intact.. ca merite un bon verre de schnaps.


***
Peetch

Je suis N°3 avec Bed en lead Vicking en N°2 et Shane en 4, nav sans histoire mais une brume est présente entraîne des reflets agaçants sur la verrière et un manque de visibilité très gênant, on arrive sur la zone où on repère le croiseur escorté, la DCA allume tout ce qu’elle voie (c'est-à-dire nous), Bed fait une première passe avec vicking pendant qu’on cercle avec Shane, Bed reste sur le carreau tandis que Vicking est salement amoché et va aller amerir un peu plus loin, le croiseur et coulé mais Shane et moi transportons encore notre cargaison de bombes, je décide donc que l’on va attaqué l’escorte du croiseur et on porte notre dévolu sur le bateau le plus au Nord, la visibilité est mauvaise mais on arrive a se placer a peu près correctement, on arrive très vite sur le croiseur, je largue mes bombes au tout dernier moments et tire sur le manches, Je percute un mat qui coupe l’aile de mon avion, quelque tour de vrille et paf KIA.

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Warpig

Je me place en n°3 (et dernier) chez les 109, derrière 2Pattes et Riri. Nous partons en avant des 110 afin de reconnaître la zone où se trouvent les navires soviétiques. Accueillis par la dca, nous repérons effectivement le croiseur, accompagné de deux navires d'escortes (des destroyers ?) et quelques vedettes anti-aériennes.

Alors que les 110 mènent leur attaque (difficile, si j'en crois le "je vais crever ! je vais crever ! je vais crever !" de Bed à la radio), nous repérons quatre contacts qui viennent vers nous. Des P-40 ! Nous les croisons et nos trois Bf 109 partent en chandelle pour l'interception. Mais à trois, ce n'est pas simple... Alors que Riri couvre 2Pattes, j'essaie de tirer mon épingle du jeu seul. Mais engagé par une paire de Bolcheviques, je dois me contenter de breaker après chacune de mes tentatives sur un des deux bandits, aussitôt engagé par son ptit copain.

J'apprends qu'un P-40 est descendu et 2Pattes m'envoie Riri en renfort. Mais les choses se gâtent : d'autres bandits rentrent dans la danse. Des Yak ou des LaGG. Le Grand Cirque dans toute sa splendeur ! En totale infériorité numérique, nous ne sommes pas à la fête et je vois Riri se faire descendre sous mes yeux.

Vu notre désavantage, 2Pattes propose une retraite que je m'empresse d'accepter. Nous partons au 300, au ras-des-flots. Mais les bandits ne nous lâchent pas, et sous peine de subir le sort de petits canards en bois à la Foire du Trône, nous devons faire face à nouveau. J'abats d'abord un P-40 (aile coupée) avant de faire exploser un Yak/LaGG en vol. J'apprends que 2Pattes, plus près de la rive, est toujours aux prises avec deux ennemis. Je rapplique ventre à terre et en engage un, un P-40. Je l'épluche, il fume blanc, puis gris... 2 panaches de fumée s'échappe de cette épave, mais il tient...

Je suis à 20 mètres à peine, je vais l'achever et... CLIC ! CLIC ! Merde ! Plus de munitions !! Heureusement, 2Pattes se débarasse du sien et, après avoir continué à le presser, 2Pattes arrive pour finir le boulot. Ouf ! Le ciel est clair, mais à court de carburant, nous sommes contraints, 2Pattes et moi, de nous poser sur la piste en dur près de Novo-truc-sybi-machin (pfff, ces noms russes...), attendant que nos gars se rappliquent avec un camion citerne pour nous refaire le plein. A noter que je n'ai pas vu l'ombre d'une hélice des fameux hydravions que nous devions également intercepter...


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2Pattes

Je lead un groupe 3 Bf-109 (n°2 Riri, n°3 warpig) qui a pour mission principale d'effectuer un sweep pour dégager la route des Bf-110 (lead de Bed). Accessoirement, nous devons aussi rechercher des hydravions russes. Après décollage nous prenons la direction de l'aérodrome des Bf-110 puis obliquons sur la route prévue au 180. RAS jusqu'à la côte. Nous passons pieds mouillés et repérons rapidement 3 navires, dont le croiseur que les Bf-110 doivent couler. Pas de signe des hydravions. La DCA lourde nous prend pour cible. J'accelère et décrit une large orbite gauche autour des navires en donnant par radio des indications au 110. Soudain, ceux-ci rapporte la présence de nombreux contacts au dessus de Gelendzhik. Nous nous dirigeons immédiatement vers eux. En fait, les contacts se révèlent finalement être des ballons et les 110 arrivent sans encombre jusqu'à leur objectif. Soudain, on aperçoit 4 bandits dans nos 2h hauts qui se dirigent vers les navires; pas question de les laisser passer. On grimpe à fond à leur rencontre et engageons le combat. Riri et moi prenons une paire en chasse tandis que Warpig s'occupe de l'autre. Je descend rapidement un premier Yak (couvert par Riri) puis poursuit le second. Warpig signale alors qu'il est en situation délicate; je détache Riri à son secours et termine rapidement le second bandit (coupé en deux). A la radio, Riri et Warpig signalent un max de bandits et ça a l'air de chauffer pour eux. Lorsque je me tourne vers eux, c'est effectivement un beau bordel: au moins 6 ou 8 contacts visibles et aucun moyen de savoir qui est qui. Je me jete dans la mélée et croise une paire de P-40. Ca sent pas bon me dis-je. J'essaye par radio de localiser mes ailiers mais la situation est trop confuse. Quelque secondes plus tard, Riri est touché et dois s'ejecter de son appareil en flamme (approximativement 10 km au sud de Gelendzhik).

Warpig et moi sommes maintenant 2 contre 6 et nous n'avons même pas réussi à former une paire; il faut qu'on se tire de là. J'ordonne à Riri de piquer plein pot au raz des vagues sur un 330, on va essayer de semer les ruskovs; mais ils sont tenace et nous collent. A plusieurs reprises je vois des traçantes de P-40 dépasser ma verrière et doit breaker. A chaque fois, j'essaye ensuite de reprendre ma route au 330 mais les P-40 ne me lâchent vraiement pas. Enfin, la terre, mais je ne sais pas ou je suis. Deux bandits sont encore à mes trousses. Marre de fuir, c'est pas des foutus P-40 qui vont me descendre tout de même. Je me tourne vers ces bâtards. Warpig, qui s'est lui-même débarassé entre temps d'un bandit arrive alors à la rescousse. On se charge chacun d'un bandit, je descends rapidement le mien (ejection du pilote sur mes cinécaméras) et viens finir celui de Warpig (car ce dernier est Winchester).

Nos sommes très low en fuel et devons nous dérouter vers l'aérodrome cotier de Novorossirsk. Attero sans encombre. Bilan: 6 bandits descendu pour (malheureusement) la perte de l'un d'entre nous.


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Riri

Je suis n°3 de l’escorte en BF 109 leader par 2Pattes. Arrivé dans la zone de reconnaissance, nous ne tardons pas à goûter à la légendaire hospitalité soviétique à grand coup de DCA lourde. Les navires ne doivent plus être très loin. Moins d’une minute après j’identifie dans nos trois heures l’origine des tirs : Trois bateaux basés à environ 15 km au sud de Gelendzhik Notre leader nous fait décrire une large orbite gauche autour de la cible afin de rester hors de porter des canonniers. Nous pensons un instant apercevoir ce que nous croyons être des hydravions ammarés contre le flan du croiseur, puis plus rien. Au même moment les 110 signalent des contacts hostiles sur Gelendzhik, nous fonçons plein gaz leur prêter main forte.

Alors que nos amis nous annoncent qu’il s’agissait en fait de ballons de défense, Warpig signale à son tours quatre contacts en approche rapide, niveau. Passe frontale non décisive, nous partons en chandelle et splittons notre dispo bancale en une paire et un "free pig". 2Pattes neutralise rapidement un 1er LAGG pendant que je le couvre et que Warpig « contrôle » les deux autres. Rapidement débordé par une deuxième vague de quatre P40, ce dernier ne tarde pas à demander un peu d’aide. 2Pattes tout à son affaire derrière son deuxième LAGG m’envoie soutenir mon frangin.

Et là, c’est le cirque. Warpig en difficulté je fonce tête baissée dans la mêlée. Plusieurs contacts traversent mon viseur, je ne fais rien de décisif. Pas moyen de reformer une paire devant l’ampleur du travail, je prends une option risquée ; En descendre rapidement un ou deux pour rééquilibrer le combat. Concentré sur ma cible je suis touché au réservoir par un des nombreux bandits, mon appareil prend feu en quelques secondes. Je dois m’éjecter au-dessus de la mer, en plein territoire ennemi.
Et un pilote, un !


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Magik

Pour ma reprise, je me retrouve leader du groupe Bleu, pour la deuxième vague d'attaque du croiseur.

Après le décollage pour un regroupement à l'est de la piste, on perd rapidement Kasp et Loul sur problème mécanique, ils atterrissent immédiatement (en fait, 2 déconnexion). On continue seuls avec Easy et les Red.

On arrive sur la côte un peu trop à l'ouest près de Novor..machin. Les Red longent la côte pieds mouillés, je décide de rester sur la crête de la colline jusqu'à Gelendz...truc. La radio signale les premiers contacts et on aperçoit la DCA du croiseur et de son escorte, Red nous ordonne de larguer les bombes pour aller sur les contacts. Arrivé au niveau de la baie de Gelendz...chose, on pique plein sud au mileu de toute la DCA de la ville et des bateaux au port ... On m'avait prévenu ... On passe quand même sans encombre. On arrive près de la zone du croiseur mais les contacts sont loin.

Inutile pour l'attaque au sol, je décide de faire un hippodrome entre les bateaux et le port pour intercepter les éventuels hydravions ce qui a pour effet d'attirer sur nous la DCA de la ville ET du croiseur.

Surement agacé par tout ce tintamarre, j'aperçois un petit bateau en dessous de nous. Je suis mal placé, mal armé, mais je décide quand même de l'allumer. Je pique sur lui, j'arrose (à côté) puis je tire sur le manche mais ce gros lourdeau de 110 continue sur sa lancée. Je vais me vautreeeer .. et non. Je redresse finalement mais mon oreille gauche s'est bouchée... Ah non merde, c'est mon moteur gauche qui ne fonctionne plus , j'ai plié l'hélice sur l'eau. Je suis donc passé très très près !

Je fais un RTB direct et j'hésite à envoyer Easy seul en renfort des Red et de l'escorte.

Mais j'ai un autre problème ... La barre de montagne est assez haute et sur un seul moteur, le 110 ne monte pas. Je vois le sommet, je vois l'autre versant mais je suis très très près du sol qui monte qui monte. Manquerait plus que je plie l'autre hélice ... Je ne respire plus, je rentre le ventre .... et ça passe, mais de justesse.

Ensuite je me traine sans problème jusqu'à la base où après un atterrissage plus ou moins réussi, je me vautre lors d'un dérapage incontrôlé. Que de la casse, heureusement. Un baptême assez dur.

Commentaires : Mauvais positionnement, mauvaises décisions, pas de maitrise de la bête sur l'attaque du bateau. J'ai été mauvais mauvais mauvais. Jamais je n'aurais du passer au dessus de la ville et rester à portée de deux points de DCA au milieu de la mer. En fait j'avais mal étudié la carte, je ne savais pas où était le front. Bref, mauvaise mission.



Statut des pilotes

2Pattes : 2 Yak-1 et 1 P-40 revendiqués, 1 P-40 partagé, RTB
Warpig : 1 LaGG et 1 P-40 revendiqués, 1 P-40 partagé, RTB
Riri : MIA
Bed : participe à l'attaque de l'objectif, KIA
Vicking : participe à l'attaque de l'objectif, MIA
Shane : participe à l'attaque de l'objectif, RTB
Peetch : participe à l'attaque de l'objectif, KIA
Magik : participe à l'attaque de l'objectif, RTB
Easy : participe à l'attaque de l'objectif, RTB



Promotions (retour)

2Pattes: décoré de la Croix de Chevalier de la Croix de Fer et promu au grade de Oberleutnant.
Warpig et Shane: décorés de la Croix de Fer 1ère classe et promus au grade de Feldwebel.
Easy : décoré de la Croix de Fer 2ème classe et promu au grade de Unterfeldwebel.
Magik : promu au grade de Gefreiter.
Peetch : à titre posthume, décoré de la Croix de Fer 1ère classe et promu au grade de Feldwebel.
Bed : à titre posthume, décoré de la Croix de Fer 2ème classe et promu au grade de Unterfeldwebel.
Vicking : à titre posthume, promu au grade de Gefreiter.