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Mission 22

28 mai 1944, 06h31. Aujourd'hui, une bonne et une mauvaise nouvelle ! La bonne, c'est que le succès de la mission précédente nous permet d'avoir autant de carburant que nous le désirons. La mauvaise, c'est que les avions dans lesquels mettre ce carburant se font rares. Allez ! Hop, hop, hop, on monte dans ce qui peut encore à peu près voler et on file au secours de la ville de Naples, dans laquelle les alliés commencent à prendre leurs aises.


Alors, voyons vouèèèère… Qu'est-ce-qui est encore en état de vol dans le coin ? Magik déniche, sous une bâche, quatre Stuka. A peine le temps de se retourner pour annoncer sa trouvaille que Bigbang est déjà à bord du sien, casque sur la tête. « Preum's ! J'ai dit preum's ! »


Il s'agirait toutefois de faire vite, car comme on le voit, la fête a déjà commencé à Naples.


Les fidèles 110 sont bien sûr de la partie… Riri et Gnou s'élancent au sein du groupe de six Zerstörer emmenés par Bed.


Et voici… L'escorte ! Oui, TOUTE l'escorte. 2Pattes et Warpig ont failli hésiter entre les deux 109 et les deux MC 202 disponibles. Failli seulement, car il s'est avéré que les deux formidables machines de guerre italiennes étaient hors service, leurs pneus et leurs réservoirs ayant été percés à l'aide d'un tire-bouchon quelques minutes avant le briefing. On recherche encore l'auteur de ce vil sabotage.


« Dites, les gars, elle est où la commande pour rentrer le train ? » Eh oui : on a beau aller au devant d'une mort aussi certaine que douloureuse, on n'en garde pas moins le sens de l'humour. Et puis ça détend pendant la longue, l'interminable prise d'altitude sans laquelle un bombardement en piqué n'est pas une bonne idée.


Pendant que les JU-87 grimpent à la vitesse d'un escargot rhumatisant, les 110 de Bed et Ralf arrivent en vue de Naples.


Et la fête commence ! Riri et Kasp sont les premiers à larguer leurs bombes sur les troupes alliés qui ont pris possession de la capitale italienne. (Hein ? Si j'ai séché les cours de géo à l'école, moi ? Pourquoi ?)


Fidèle à sa réputation, Bed inflige des dégâts inversement proportionnels à ses chances de retour. On peut donc aisément imaginer que c'est avec le service minimum de l'étonnement que le leader des 110 quitte le champ de bataille avec un moteur en carafe…


« Eh, les mecs, c'est moi ou y a comme un bruit bizarre qui vient de derrière nous ? » Le bruit, c'est celui du bimoteur de Gnou qui s'emploie à créer quelques embouteillages à l'est de la ville.


Alors que l'attaque au sol fait rage, 2Pattes et Warpig surveillent le ciel. Point de chasse ennemie en vue, mais… Quelques contacts à haute altitude qui n'étaient prévus sur aucun plan de vol allemand. Les deux 109 grimpent à toute vitesse pour en avoir le cœur net.


Pendant ce temps, Magik et Pilax arrivent à leur tour au-dessus de Naples.


Le régime amaigrissant de Bed a eu un succès qui dépasse toutes les espérances !


Magik sort les aérofreins, plonge sur la ville et largue son emport de bombes sur une colonne de véhicules ennemis.


Soucieux de montrer que sa place sur Stuka n'était pas usurpée, Bigbang s'applique à faire exploser quelques tanks…


…alors que Peetch passe la serpillière au 30mm à l'entrée de la ville.


Les deux 109, eux, en ont fini avec leur grimpette. Bon, certes, ces Liberator ont déjà largué leurs bombes sur leurs objectifs, mais ce n'est tout de même pas une raison pour les regarder prendre le chemin du retour sans rien faire. (Enfin, si, c'était une raison, après réflexion, mais sur le coup, c'est ce qu'ils se sont dit…) Cela dit, avec toutes ces traînées de condensation, faudra pas espérer bénéficier de l'effet de surprise !


Une première passe… Et déjà des regrets pour Warpig qui encaisse directement un pruneau dans le moteur. Bon, d'accord, c'était une mauvaise idée…


Kasp est à son tour victime de la dca. Courageux, il retourne à la base en prenant de soin de sortir pisser sur les flammes chaque fois que l'incendie reprend.


Les cieux étaient à peu près tranquilles… Jusque-là ! Alors que les appareils font demi-tour, des monomoteurs leur tombent dessus sans crier gare. Sous les yeux de Gnou, Riri se fait mortellement toucher par un Macchi 202 de l'armée de l'air italienne, qui a su (contrairement à nous, ach !) retourner sa veste à temps.


Kasp, qui ressemble maintenant plus à une Gueule-Noire qu'à un fier pilote de la Luftwaffe, réussit l'exploit de ramener son appareil malgré les circonstances pour le moins défavorables.


C'est au tour de Bigbang d'être victime de ce MC202. « Mais les Macchi, y en a sur notre base, c'est des avions à nous, non ? Non ? Ah, nos ennemis italiens en ont aussi ? Mais… Les Italiens, c'est pas nos alliés ? Hein ? Plus maintenant ? Mais fallait le dire av… » Forcément, le temps de se dire tout ça, y a une aile qui saute…


Le temps de quitter l'aimable compagnie des B24, Warpig a eu tout le temps d'assister à l'agonie de son moteur. Bon, plus moyen de rallier la base… Plus qu'une chose à faire : se poser près d'une route, sortir un bout de carton, écrire « Berlin » dessus, arborer un large sourire, tendre bien haut le pouce et s'armer de patience.


Plus haut, les fourbes Italiens continuent de s'en prendre aux Stuka. Magik expérimente le break en JU-87. Riche en émotions !


Seul à revenir à peu près intact de la rencontre avec les B-24, 2Pattes file à la rescousse des bombardiers engagés. Il surgit du nuage et place une balle dans la tête (qu'il a d'ailleurs vilaine) de ce traître mangeur de pizza.


Oui, oui, 2Pattes sait parfaitement que pendant qu'il aligne ce second MC202, son ailier commence à l'encadrer de ses traçantes. Mais il a décidé de faire sa fête à celui-ci avant de commencer à envisager d'amorcer l'ombre du début d'une manœuvre défensive. Il est comme ça, 2Pattes, quand il a un truc en tête…


Moi je vous le dit : ce type est un malade !
N'empêche, pour avoir descendu ces trois bandits en quelques minutes et sauvé la mise à plusieurs Junkers mal embarqués, 2Pattes sera cité à l'ordre du jour… (juste avant de lui offrir son nouvel uniforme blanc à manches longues)


Alors que les mécanos s'affairent à passer l'extincteur sur l'appareil de Kasp, reconverti depuis en rôtissoire, Shane pose son Stuka. Il est temps de faire les valises : ces Italiens ne savant pas ce qu'ils veulent, et l'on sent bien que nous ne sommes plus les bienvenus ici. Rien à fiche, d'abord ! D't'manière, on a toujours préféré la montagne à la mer, nous. Et pis les Autrichiens, ben ils sont vachement plus sympas. Psss !