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Mission 18

7 octobre 1943… La journée commence par l'annonce de deux mauvaises nouvelles. La première, c'est qu'il fait un temps de chiotte. La seconde, c'est que ce n'est pas une excuse pour rester au sol à faire mumuse dans les flaques ! La II/ZG1 fait donc ronronner les moteurs de ses 110. Quatre d'entre eux iront vaillamment couler deux destroyers américains qui pilonnent nos positions. Cinq autres se chargeront de convois alliés qui se dirigent vers le Monte Cassino.


Et le grand gagnant du jour est… Magik ! C'est en effet lui qui a eu l'immense honneur de se voir confier le lead du groupe désigné pour couler les navires yankee. Entre une ultime lettre à son épouse et la rédaction de ses volontés testamentaires, il ne cachera d'ailleurs pas sa joie.
Allez, Magik, hauts les cœurs ! En plus, pour la nav', c'est pas bien compliqué, comme tu peux le voir : c'est tout droit !


Shane prend la tête du second groupe de Bf110, qui aura droit à une escorte de 109 emmenés par Riri. Derrière ce dernier, Warpig vole en zigzag à force de chercher, sans le trouver, le bouton de commande des essuie-glaces.


Ah, les grands plaisirs de la nav' par temps de merde ! Vicking est à deux doigts d'engueuler ce pilote qui s'apprêtait à lui griller la priorité à droite quand il se rend compte qu'il s'agit de son leader. Bon, pour la défense de notre Scandinave, Shane est parti sans aller à la préfecture immatriculer son véhicule. Que de chauffards, chez les Autruches !


A force de ne rien y voir, Riri propose un regroupement au-dessus des nuages. Ah certes, on se voit mieux les uns les autres, mais on ne voit plus rien au sol. Bon, ben, retour sous le plafond, alors les gars…


Magik et son groupe arrive sur objectif. Jusque-là, tout allait bien… « Gaz à fond ? Enclenchés ! Bombes de 500 livres ? Prêtes ! Masque, tuba et bouée canard ? Parés ! »


Lampatex en action… Astuce : pour avoir une photo souvenir de chacun des quatre membres du groupe, faire un copier/coller de celle-ci, vous ne serez pas loin de la réalité.


Ouf ! L'honneur est sauf : certains, comme Peetch parviennent tout de même à larguer leurs œufs sur les vilains bateaux avant de prendre le bain… Brrrr ! Elle est froide, hein ?


Pendant ce temps, le groupe de Shane arrive sur site à son tour et ouvre grand les mirettes pour trouver les convois ennemis dans cette purée de pois. Et comme on pouvait s'y attendre, un groupe de Spitfire ne résiste pas à l'envie de fondre sur ce groupe de proies.


Ce pilote britannique, tellement occupé à se pourlécher les babines à l'évocation de ses futurs kills, passe ostensiblement devant les 30mm de Bed. C'était pas très prudent.


« Toi, mon coco, si tu crois que ce sont quelques rafales de mitrailleuses qui vont me faire larguer mes bombes, tu te mets le doigt dans l'œil jusqu'au coude ! »


Ben oui, quoi, c'est vrai que ces bombes, elles sont mieux sur un convoi allié que sur une pauvre grange pourrave de la campagne italienne.


110 et 109 se débarrassent peu à peu des bandits. Le dernier d'entre eux, se sentant un peu seul, tente de s'éclipser discrètement, mais il subit rapidement une fuselagectomie par le docteur 2Pattes.


Avec sa très voyante livrée désert, Loul avait peut-être l'intention d'attirer sur lui la dca afin de permettre à ses potes d'attaquer tranquillement. Mission accomplie, si c'est le cas ! « Allez, un dernier ptit straffing pour la route avant de s'éjecter ! »


Ultimes passes de mitraillage, ici avec Shane, avant de plier les gaules et d'aller se réchauffer au mess.


Mais les rtb se déroulent de moins en moins sereinement, ces temps-ci… Bed se fait surprendre par un Mustang et perd, dans la foulée, une demi-profondeur et ses dérives. Rien que ça.


2Pattes en profite pour grever une fois de plus le budget peinture blanche de l'escadrille. Avec son hélice en croix, cet Amerloque va un peu moins déranger nos Bf110.


Ils ne doutent vraiment de rien, ces yankees ! Celui-là entreprend rien de moins qu'une frontale avec le 110 de Shane. Le problème, c'est que non content d'être idiot, le pilote américain a mauvais caractère : privé de son aile gauche, il balancera la droite sur l'appareil de Shane… qui perd à son tour la sienne. Et c'est en hurlant « Un partout, motherfucker ! » que ce sagouin s'éjecte au-dessus de la Méditerranée.


« Ah, au fait, mon cher pilote adoré… Sachant que tu tiens nos deux vies entre les mains, je viens de prendre conscience que t'informer sur l'état passablement inquiétant de la queue de notre appareil pourrait être une initiative judicieuse avant que tu entreprennes une approche traditionnelle d'atterrissage, qui pourrait s'avérer risquée au moment d'arriver à basse vit… »
Hans, le mitrailleur de Bed, a réagi un peu tard et sa phrase fut interrompue brutalement par un « BOUM » retentissant, consécutif à un décrochage à très basse altitude. Sont cons, ces mitrailleurs, hein ?


Et c'est donc à côté du cratère laissé par Bed et Hans que le reste des appareils se pose, effondrés devant la perte d'un autre vétéran de l'escadrille. Une vengeance sur Hans devenue impossible, tous les mitrailleurs de Bf110 furent intégralement épilés à la cire en guise de représailles.