Accueil Missions Tableau des pilotes Galleries Aides Fichiers

Mission 14

9 juillet 1943, 7 heures du matin. La II/ZG1 doit déménager aujourd'hui. Direction Naples, avec un petit crochet vers l'est de la côte italienne, histoire de transmettre nos amitiés à un groupe de bombardiers alliés qui se dirige vers Milan. Voilà un boulot adapté à nos chers Zerstörer, équipés de leurs précieux 30mm. Bed prend le lead du groupe, s'installe confortablement aux commandes de son 110, met ses lunettes de soleil sur le nez et pousse sereinement la manette des gaz...



Son numéro 3, Warpig, s'élance derrière et s'aperçoit qu'un truc cloche... "Mais, mais... 'Sont encore bourrés comme des coings, les servants de flak, ou quoi ???" Alors que les obus de dca fusent, il se dit que son mitrailleur Hans (oui, tous les mitrailleurs de la II/ZG1 s'appellent Hans, c'est comme ça), a dû partager le petit-déj café-chianti-schnaps des rampants, car lui aussi se met à s'énerver avec sa mitrailleuse. Ou alors ils sont tous à jeûn, et ça sent le pâté...



Eh bien oui, ça sent le pâté... Les 110 qui devaient cueillir les bombardiers alliés se retrouvent dans la peau des proies. Alors que le dispositif commence à peine à décoller, des B-25 américains larguent leurs cargaisons de bombes sur la base. On notera que pour une fois, chez les Autruches, la place la moins exposée fut, ce coup-là, celle de leader !


Lampatex, numéro 4, s'apprête à quitter un plancher des vaches devenu franchement hostile alors que les premières explosions dévastent la base. "Tu vas te magner de décoller, saloooooooperie !!!!" siffle-t-il entre ses dents, peu enthousiaste à l'idée de se prendre une bombe de 500 livres dans les gencives.


Bed ne perd pas de temps et, dans la frénésie du guet-apens, en oublie qu'il n'aime pas la chasse pour se transformer en une bête de guerre assoiffée de sang et d'huile de moteur. Le premier B-25 à lui passer devant le nez fait les frais de cette rage destructrice. "Gnââââ ! Gné où le suivaaaaaant ????"


Mais au sol, tout le monde n'a pas décollé... Ce pilote de P-47 avait une dent particulièrement dure contre Easy (ou des ascendances japonaises, allez savoir) puisqu'il mitraillera notre pauvre amateur de cigare au sol jusqu'à se crasher sur la piste. A quelques mètres du 110...


L'appareil d'Easy ne s'en remettra pas : l'explosion du P-47 lui fauche un train d'atterissage et crée un cratère dans lequel l'avion de Kasp se disloque quelques secondes plus tard... Un drame pour les deux pilotes, bloqués au sol sur une base dont le mess vient, de surcroît, de voler en éclats...


Vengeance !! Riri fait à son tour usage de ses 30mm. Et comme il le dit lui-même, le B-25 vole moins bien comme ça.


Le mode "Bedserk" de notre leader qui procède à une émasculation d'un Jug d'escorte (c'est comme ça qu'on dit quand on coupe la queue, non ?).


Storm fait également des ravages dans les rangs ennemis qui, petit à petit, deviennent de plus en plus clairsemés.


La paire Bed-Riri talonne le dernier P-47 de la zone. On se demande s'ils ne sont pas en train de jouer à shifumi pour savoir qui va lui faire sa fête.


C'est pas tout ça, mais il y a toujours l'objectif de la mission à traiter. La vile attaque alliée passée, le dispositif prend la route du continent pour guetter l'arrivée des bombardiers ennemis.


Mais de bombardiers, il n'y en aura point. Ce qui ne signifie pas que le ciel fût clair pour autant. Bed croise là un groupe de P-51...


...Tandis que Shane frôle l'arrêt cardiaque en se faisant doubler à très grande vitesse par un P-38. Ce coup-là, c'est sûr, les chasseurs sont devenus lapins...


...Oui, mais ce matin, un lapin nommé Riri... a tué un chasseur P-51, qui a eu l'imprudence de partir en ressource... C'était un lapin qui... avait un Mk108. Le tout sous les yeux "émerveillés" (ce sont ses propres termes, comme quoi il a une bonne vue, notre poulet !) de Warpig.


Pendant ce temps, Pilax est parti rejoindre la nouvelle base de la II/ZG1. Il se pose tranquillement, ouvre sa verrière et savoure les délicates senteurs méditerranéennes. Il roule sereinement jusqu'au parking et s'aperçoit qu'une paire de P-51 lui a tenu compagnie pendant son voyage. Ce Mustang y laissera son moteur sous les coups de boutoir de la dca, mais avant de d'aller faire un petit posé champêtre et courtiser la paysanne italienne, il prend le temps de straffer le pauvre Pilax. Ce dernier s'extirpera de son avion en flammes en hurlant les quelques jurons de langue anglaise qu'il connaît.


Plus à l'est, la chasse au Lightning est ouverte. Bed se jette sur celui des quatre qui traînait à l'arrière de la formation américaine et le transforme en boule de feu. Troisième victime de Bed de la journée, alors soit notre leader fut pendant tout ce temps d'une sidérante mauvaise foi au sujet de son goût pour la chasse, soit une vocation est née ce jour-là !


Riri et Warpig : pas de jaloux, chacun le sien ! Comme il paraît qu'ils ont parfois tendance à se rentrer dedans en poursuivant la même cible, les deux frangins, au moins là, la présence de deux P-38 réduira les risques d'accident bête !


Et on salue comme il se doit la première victoire aérienne de Lampatex dans cette campagne ! Champagne !


Si certaines mauvaises langues suggèrent que Riri a mis plus de temps pour transformer son P-38 en soldes de quincaillerie, c'est simplement parce qu'il n'avait plus de 30mm. A la mitrailleuse, ça marche aussi, mais ça demande un peu plus de patience.


Warpig et le dernier Lightning, amputé d'une dérive par un obus de Mk108. "Mais comment fait cette profondeur pour rester accrochée au reste de l'avion ???" Une question que se pose sans doute aussi le pilote américain qui, plutôt que de savoir combien de temps tout cela va tenir, préfère profiter de l'opportunité pour une petite séance de chute libre au-dessus de la côte italienne. Et puis après tout, à 5000 mètres, la vue est sympa, autant en profiter.


Storm, que l'on va surnommer "Monsieur Propre" : aussi propre dans ses tirs que ses atterros. A l'arrière-plan, le 110 de Pilax qui continue de se consummer. Pilax, lui, est parti dans la direction où son P-51 s'est posé en catastrophe, armé d'un manche de pelle.


Warpig pose à son tour, tout surpris de voir l'oeuvre d'art moderne qu'est devenu l'appareil de Riri, pourtant habitué des atterrissages-trois-points-aux-ptits-oignons-t'as-vu-ça-prends-en-de-la-graine-gamin.