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Mission 13



Bon, cette fois, c'est sûr : on plie bagage ! Les Alliés sont aux portes de Tunis et les jours de l'armée allemande en Afrique du Nord sont comptés. Avant de partir, toutefois, une dernière mission de reconnaissance a été organisée. Les courageux pilotes Lampatex, Pilax, Storm et Kasp se sont portés volontaires pour cette dernière. A bord de leurs Storch, ils attendent (non sans impatience, faut les comprendre) l'escorte (2 Bf110 chacun) qui leur a été allouée pour effectuer le chemin retour. Non loin de là, quatre Hawk 75 de l'armée française, emmenés par Warpig, effectuent une patrouille et se tiennent prêts à offrir assistance si besoin.


L'aventure se termine hélas rapidement pour Lampatex, dont le Fi-156 est découpé par une dca qu'il pensait jusque-là imprécise. De la Luftwaffe à la Kriegsmarine, il n'y a qu'un plongeon, qui sera malheureusement fatal à Tex et à son mitrailleur.


Pilax, lui, se retrouve rapidement sans escorte et fait part du stress que la situation lui provoque à la radio. A bord de leurs H75, Warpig, Riri, 2Pattes et Easy se déroutent donc pour couvrir le retour de ce pauvre Storch sans défense. En attendant, Pilax tente de faire la course avec une mouette. Et perd.


Pendant ce temps, Storm repère un convoi. Ou bien un convoi repère le Storch de Storm, c'est une question de point de vue. "Mais, mais, mais... Que fait donc l'armée suisse ici ???" (Comprenne qui pourra... Hum... Désolé. Oui. Je sais... Je sors...)


En tentant de repérer Pilax (mais bon, faut dire aussi que son camouflage est très réussi, c'est pas notre faute d'abord !), le groupe de Warpig passe un peu trop près d'une base ennemie. Nous vous laissons imaginer la colère de 2Pattes quand un balle vient se loger dans son moteur, l'obligeant à entamer un RTB prématuré sans avoir descendu ses cinq bandits quotidiens...


Un Spitfire esseulé vient alors embêter Magik et Shane. Ceux-ci étant assignés à la protection de Tex (qui vient de battre le record mondial d'apnée avec un temps de 8 minutes et 46 secondes. Le chronomètre tourne encore...), ils peuvent faire face sans se préoccuper d'autre chose.


Et pour ça, rien ne vaut un bon travail d'équipe : Shane passe la première couche en ôtant délicatement une profondeur à l'appareil anglais...


...avant que Magik n'achève tranquillement le travail, à coups de 30mm. Ben oui, c'est toujours aussi efficace...


L'intrus éloigné, Magik et Shane peuvent proposer un brin de compagnie à Pilax, que les Hawk n'ont toujours pas trouvé, et qu'ils ne trouveront au demeurant jamais puisqu'ils partent à ce moment à la rencontre de contatcs ennemis aperçus au-dessus de la côte. Pilax, lui, ne cache rien du soulagement qu'il ressent à l'apparition de ses anges gardiens !


Storm a lui aussi enfin trouvé ses nounous, en l'occurrence Bed et Gnou.


L'Armée de l'air s'est rendue entre temps à l'endroit où des contacts ont été signalés. Quatre P-47 britanniques fondent sur les trois Hawk (2Pattes est en rtb, mais sa soif de kill le poussera finalement à rejoindre ses camarades). Commence alors un long, très long combat entre les H75 et les Jug, qui bénéficient tout de même d'un léger, très léger avantage de vitesse.


Pendant ce temps, Kasp a rallié la base côtière en toute sécurité et pose en douceur son Fi-156.


Le duel aurait pu paraître déséquilibré, mais en dépit des pronostics pas franchement favorables aux appareils français, Easy sectionne l'aile de ce P47 qui se croyait peut-être hors de portée des six mitrailleuses du H75. Eh ben non !


La recette pour clouer le bec d'un Jug : beaucoup de patience, un soupçon de déflexion, un index collé à la gâchette et une veine de cocu. Warpig descend ainsi son premier P47 à force de l'arroser généreusement pendant ses ressources. Au moment où il en abat, de la même manière, un deuxième, il finit par s'inquiéter vraiment de la manière dont sa femme tue le temps, au pays...


Et ils osent répliquer, les effrontés ! Easy se voit privé d'une profondeur par cet insistant pilote anglais.


Alertés par les combats, les 110 arrivent en renfort. Warpig, qui croise Bed et Gnou en frontale, craint le friendly fire (ben oui, chat echaudé craint l'eau froide, hein !) et baisse la tête en signe de soumission : "Copain ! Pas taper ! Pas taper !"


2Pattes, qui a fait son retour malgré la fumée crachée par son moteur, a la gentillesse de dégager son ailier Easy des avances de ce fichu P47 qui y croit encore, même si ses trois copains sont au tapis. Les événements le prouveront : nous avons retrouvé notre grand pote Dimitri, qui s'est reconverti en pilote de Jug. Une telle persévérance et une telle résistance, ça ne peut être que lui...


Les Bf110 arrivés en renfort sont rapidement déroutés vers un autre objectif. De nombreux bombardiers ennemis ont en effet été repérés et ils font route vers notre base. Bed et les autres mettent les gaz à fond et grimpent vers leur nouvel objectif.


Et là commence l'orgie. Tous ces B25 qui se baladent sans escorte, c'est du ptit lait. Magik se goinfre le premier, en arrosant copieusement celui-ci avec son Mk108.


Opposition de style avec son ailier, Shane, qui privilégie le style "sniper". Mais non moins efficace : en une passe, notre vétéran détruit deux B25 et en endommage plus que sérieusement un troisième...


Bed et Gnou rentrent à leur tour dans la danse et c'est une vraie pagaille dans les rangs américains.


L'interception tourne au massacre pour les bombardiers. Loul passe la serpilière sur les derniers appareils qui restent en l'air. Toutes les bombes yankee finiront leur course dans la Méditerranée. Ce qui ne changera certes pas le cours de l'histoire, mais au moins, les stocks de bière de l'escadrille sont intacts et pourront être acheminés sains et saufs en Italie dans quelques jours.


Ca deviendrait pas une habitude, pour Bed, de quitter son appareil en courant ? Bon, pour sa défense, un mitrailleur américain lui a un peu zigouillé son moteur, faut avouer...


Pilax, Storm et Kasp ont rangé soigneusement leurs Storch. Ils peuvent sortir le pop-corn et assister au spectacle, toujours plein de surprises, du retour à la base des Wespen...


Heureusement que le 110 n'a pas de rétroviseur... Car en regardant dedans, Loul aurait pu faire un arrêt cardiaque en voyant Gnou prêt à se poser juste derrière lui... et bien plus vite ! Heureusement, une petite remise de gaz de notre ongulé et une nouvelle approche permettront d'éviter le drame !


Malgré sa demi-profondeur, Easy parvient à poser son Hawk 75 sans encombre.


Il ne reste plus que Warpig et Riri en l'air... Mais voilà, notre Dimitri du désert les accompagne jusqu'au-dessus de la piste et les oblige à annuler leur atterrissage à plusieurs reprises. Finalement, les servants de flak, malgré une myopie flagrante, finiront par toucher le P47 (il était temps, les munitions commençaient à manquer, au sol...) et le convaincre qu'un retour à la maison est une alternative honorable.


A court de munitions, Warpig et Riri ne furent pas loin d'être également à court de carburant après tous ces événements. Mais ils finiront tout de même par poser leurs coucous, sous les vivas de leurs camarades (oui, bon, ça, c'est pour la version romancée... Dans la réalité, leur retour fut tellement long que les autres, à ce moment, étaient déjà au mess, et pour certains, déjà fin saoûls. Certains pour fêter leur orgie de victoires, tels Magik et Shane, d'autres pour avoir volé sur Storch et d'être encore vivants. Y en a qu'un qui s'est bourré la gueule pour noyer son chagrin de n'avoir rien descendu malgré la profusion de cibles. Mais pas de nom, soyons charitables...).