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Mission 12


Fin avril 1943... Ca sent la débandade... L'armée allemande, et la Luftwaffe avec elle, est sur le point d'abandonner l'Afrique du Nord. Tandis qu'un groupe de la II/ZG1 va s'employer un protéger un pont précieux pour le retour de nos chars (les tests d'amphibie sur le Tigre se sont avéré décevants), quatre 109 et quatre 110 effectuent une des dernières missions d'escorte des Me323, affectueusement surnommés "Gros Culs" (ah, finesse, quand tu nous tiens) par les pilotes chargés de les pouponner. 2Pattes prend le lead des chasseurs, tout en se demandant où diable il va pouvoir peindre ses prochaines victoires. Hmmmm... Sur l'aile gauche ? La profondeur... Hmmm... Dilemne...


Alors que 2Pattes est plongé dans ses considérations artistiques, des Spitfire surgissent des nuages et fondent sur les 323, sous les yeux de Bed, leader des 110 d'escorte.


"Ouais, ben c'est parce que tes troupes au sol piétient les nôtres, là, plus bas, que tu dois faire le malin pour autant !" Non mais qu'est ce qu'ils croient, ces Rosbeefs ? Qu'ils vont gagner la guerre ? Riri se charge de donner une petite leçon d'humilité à celui-ci.


Aussitôt imité par Warpig, qui déclenche ses cinémitrailleuses à ce moment pour homologuer sa victoire. "Un ptit sourire pour la photo ? Non ? Pfff... Mauvais joueur !"


Deux Spit descendus, c'est bien... Mais ça n'empêche pas la RAF de réaliser un joli carton sur les 323, cibles faciles s'il en est. Ben oui, on dit souvent qu'il faut viser les moteurs sur les grosses cibles. Mais franchement, quand on tire sur un des ces mastodontes, faut vraiment le faire exprès pour ne pas toucher l'un de ses six moteurs... Bon, là, d'accord, c'est un mauvais exemple, celui-ci se fait couper une aile. Mais bon.


N'écoutant que sa bravoure (ou alors il est pressé de rentrer en Allemagne, c'est à voir), Bed fait rempart de son fuselage derrière les Gros Culs. Un petit jeu risqué, puisque sous les yeux de Peetch, impuissant, son moteur a soudain l'haleine chargée.


Ah, c'est donc cela, le fameux modèle de Spitfire à ailes courtes ? Non, non, non ! C'est juste Peetch qui ne fait pas dans le détail quand il décide de relooker la RAF.


Et Bed, dans tout ça ? Ben notre Bed engueule son mitrailleur, qui ne trouve rien de mieux à faire que griller des chamallows au-dessus du moteur à gauche, et lui demande s'il n'aurait pas plutôt envie de l'aider à trouver un endroit plat où poser leur barbecue géant, parce que bon, merde, c'est vrai, quoi, y a un temps pour tout...


Et Bed arrive finalement à poser son 110 dans la brousse. Avant de s'en extraire avec un empressement non feint. Bien lui en prend : son appareil explose quelques secondes après. De manière très hollywoodienne, avec Bed qui saute au ralenti au moment de la déflagration et tout...


Quoi quoi quoi ? Le cochon est en train de nous dire que pendant ce temps, là, 2Pattes n'a toujours descendu personne ? Patience, voyons, patience ! Le voilà, le premier kill de notre as. Un Spitfire qui asticotait toujours un peu trop les 323 fait à son tour la connaissance de "ZweiPfoten" qui poursuivra le britannique dans un long piqué, en lui lâchant plusieurs rafales au passage, et ignorant que le pauvre pilote, affalé sur son tableau de bord, est déjà mort depuis longtemps...


Et pendant ce temps, non loin de là, les huit Bf110 chargés de la protection du pont font une désagréable rencontre : des P-51 américains. Grâce à leur gros moteur-qui-va-vite, les Mustang plongent sur les bi-moteurs du groupe d'Easy. Ce dernier, légèrement touché, peut toutefois se consoler avec la précision de son mitrailleur, qui a dû faire regretter à l'Américain cette passe dans les six heures du Zerstörer.


Le "Pilax deux lames" doté de la technologie révolutionnaire dite du "30mm" : la première lame soulève une bielle du moteur Merlin du P51, la seconde lame tranche la carotide du malheureux pilote qui tente de s'en extraire.
Bon, mon ptit Pilax, on dira que ce n'était pas volontaire, hein ?


Les P51 ont toutefois rempli leur mission : faire diversion pendant que les Beaufighter britanniques bombardent le pont qu'il fallait protéger. Euh... Quand l'Etat-Major disait : "à tout prix", c'était une figure de style, hein ?


Les Bf109 du premier groupe passaient non loin de là, alors autant filer un ptit coup de main. Riri en profite pour s'offrir son premier Américain du conflit. Après le régime gelée à la menthe - vodka de ces derniers mois, un bon hamburger ne fait pas de mal !


[mode perfide on]Ben alors, Pilax, ça fait quoi d'être pris en chasse par un Beaufighter ?[mode perfide off]


Shane tente des expériences. "Voyons voir si tu vas arriver à voler sans dérive, toi..." Constatant que l'Anglais y parvenait, Shane s'est rapidement lassé de l'expérimentation et y a mis rapidement fin en plaçant un obus de 30 dans le réservoir de ce ptit malin. L'avait qu'à s'éjecter quand il était encore temps, na !


Riri arrose à son tour généreusement un Beaufighter. Dans un style très "à la 2Pattes", il faut bien en convenir.


Devinez quoi ? Les Beaufighter n'étaient que la première vague... Voilà-t-y pas que des A20 viennent en remettre une couche sur nos troupes au sol, déjà dépitées à l'idée de devoir traverser la rivière à la nage maintenant que le pont est détruit. Les prenant pour des 110 de loin, Warpig fonce vers eux pour leur assurer un brin de couverture.


Mais c'est quoi ce désert où y a plein de monde ? Plus moyen d'être tranquille, quoi... Alors que les 323 survivants entament leur approche vers la piste, de nouveaux Spitfire rentrent dans la danse. Sous les yeux de Peetch, Ralf fait part à l'un d'eux de la contrariété que sa présence lui cause.


Warpig, qui s'approche de ses "110" se dit qu'un truc ne colle pas. D'abord, y a ces cocardes rouge-blanc-bleu, pas très réglementaires, tout de même... Et puis cette profondeur en V, ce fuselage très large. Et pis ce mitrailleur qui commence à lui tirer dessus. Meeeerrrrdeeeeuuuuuu !!! S'ensuit une longue poursuite entre lui et cet A-20 qui mettra un temps certain avant d'accepter de se transformer en cratère fumant...


Ca va devenir une "Peetch", ça, si ça continue !! On dit qu'un avion avec une aile coupée ne vole plus très bien. Mais force est d'admettre qu'une fois la symétrie corrigée, ça ne vole pas mieux pour autant.


Ouf, le ciel est enfin clair ! Riri se pose à côté d'un des quatre Me323 (taux de survie à confirmer, je ne suis plus très sûr) restants. 50% de perte chez les navions à escorter, faut avouer que ça ne fait pas très sérieux...


Kasp et les autres 110 se posent à leur tour sur leur base côtière. Bon, la mission est un échec, mais voyons le bon côté des choses : on perd de moins en moins d'appareils (et de roulettes de queue !) à l'atterrissage !


Quelques-uns des 110 revenus à bon port, bien alignés. Kasp, Easy, Pilax et Shane restent tout de même à distance respectable de l'appareil de Storm, des fois que ce dernier avait la mauvaise idée d'exploser... A noter tout de même que Storm, s'il file du boulot aux mécanos sur ce coup là, est parvenu à ramener son appareil sur un seul moteur, ce qui n'a jamais rien d'aisé ! .. .