Mission 11

Pas de repos pour les guerriers... La nuit tombe sur l'Afrique du Nord quand Magik emmène Kasp, Pilax et Lampatex vers une mission de destruction de convoi. L'Anglo-Saxon est fourbe et, de ce fait, il profite de l'obscurité pour envoyer ses véhicules de ravitaillement sillonner le désert. Ca ne se passera pas comme ça, non mais...


Et, preuve que le II/ZG1 ne chôme pas, Shane prend le lead d'un second groupe. En compagnie de Greelings, Bigbang et Storm, il tiendra compagnie à 8 Ju52 qui s'apprêtent à parachuter quelque 150 soldats sur la désormais célèbre oasis de la région (où la rumeur prétend que des soldats de la Wehrmacht, truffés de 30mm, sèchent depuis plusieurs semaines au soleil).


Autant ces deux missions étaient prévues de longue date, autant 2Pattes, Easy, Warpig et Riri avaient déjà, à cette heure, enfilé leurs très seyants pyjamas et bonnets de nuit camouflés. Douillettement calfeutrés dans les bras de Morphée (même si Morphée est un homme, mais que voulez-vous, dans le désert, la solitude, tout ça... Et puis avec l'aide d'un peu d'imagination et d'une paire de porte-jarretelles... Euh, pardon, c'est hors-sujet...), bref, les quatre pilotes de 109 sont extirpés de leur sommeil en urgence. En effet, quatre Ju52 se sont perdus au-dessus du territoire ennemi. Ordre leur est donc donné d'aller chercher les quatre appareils et les ramener à la base, avant qu'il fasse nuit noire.


Quelques minutes et bâillements plus tard, les quatre 109 trouvent les "Tante Ju", cerclant éperduement au-dessus du désert. "Allez, les filles, c'est pas tout ça, mais on fait des heures sup', là... Et vu la tournure des événements, c'est pas sûr qu'on puisse les récupérer de sitôt, alors plein gaz vers le nord, vous nous suivez !"


Mais bien évidemment, tous ces ronds dans l'air au-dessus des lignes ennemies, ça attire les convoitises, aussi sûrement que les bêlements du tendre agneau perdu et affolé aiguise l'appétit du vilain méchant loup (hein ? j'en fais trop ?)... Donc, deux Spitfire plongent sur les Junker comme la vérole sur le bas-clergé...


Warpig en engage rapidement un, et le mitraille pendant son long piqué... Ahem... Bon, s'il avait fait moins sombre, le cochon aurait peut-être vu que le pilote britannique s'était éjecté depuis un bon moment. S'il avait fait moins sombre, il aurait aussi, peut-être, vu que le sol se rapprochait à grande vitesse. Et s'il avait été moins tarte, il aurait jeté un petit coup d'oeil à son altimètre. Mais avec des "si", on mettrait Berlin en bouteille... Fermement décidé à détruire ce Spit sans pilote, Warpig justifie sa nature autruchienne en plongeant profondément sa tête dans le sol, en position idéale pour manger les pissenlits par la racine. A ceci près qu'il ne pousse aucun pisselit dans le désert.


Le cas du second Spitfire est ensuite réglé par Riri, qui peut rejoindre 2Pattes et Easy, restés en protection rapprochée des Ju52.


Dans le même temps, l'attaque au sol a commencé pour le groupe de Magik qui, sous les yeux de Pilax (tout heureux de voir que la dca mobile a décidé de l'ignorer), transmet ses amitiés à un premier convoi allié.


Straffing meurtrier de Kasp qui, il faut le noter, a pris un grand soin à épargner l'ambulance située à l'avant du convoi. c'est beau, c'est sport, et c'est bien la preuve que les pilotes de la Luftwaffe sont des chevaliers des airs...


Ah ! Euh... Ben en fait, l'ambulance se fait exploser sur la seconde passe de Kasp. Oui, bon, euh, rien ne dit que l'infirmier au volant n'a pas sorti son arme de sous sa blouse pour tirer sur le 110, ou qu'il n'a pas eu des mots à l'égard du pilote, alors bon...


Ce coup-là, c'est un convoi de blindés que survolent Kasp et Lampatex. Bon, les passes de Mk108 risquent de ne plus suffire, là, va falloir penser à larguer les gros cachous placés sous le ventre.


Storm et ses camarades, pendant ce temps, rejoignent les huit Ju52 remplis ras-la-gueule de parachutistes nauséeux (ça remue, à l'intérieur des Junker).


Et la destruction continue au sol... Comment amortir le coût de deux bombes de 500 ? En s'alignant parfaitement sur l'axe de la route empruntée par les futures victimes. On remercie Pilax pour cette illustration plus que parlante.


Chanceux habitants de cette petite bourgade tunisienne : un spectacle sons et lumières gratuit aux portes de leur patelin. A l'instar de spectateurs trop proches d'un feu d'artifice, on mange un peu de poussière à l'issue de la représentation, mais sinon, ça vaut le coup. Et puis ils en mangeront toujours moins que Magik, qu'on ne devine que très difficilement au milieu de la fumée, toussotant et avec les yeux qui piquent.


Bigbang assiste au spectacle peu singulier de dizaines et dizaines de soldats parachutés au-dessus de l'oasis. Le moment serait mal indiqué pour avoir une panne moteur et perdre soudainement de l'altitude...


Les Bf109 et les Ju52 égarés se rapprochent de la base quand de nouveaux intrus font leur apparition. Quatre P47 britanniques ont vraiment décidé de compliquer la tâche du groupe de 2Pattes. Imperturbable, lui y voit l'occasion de se dérouiller un peu les doigts et de donner un peu de travail de peinture à son mécano.


Et voilà, le mécano de 2Pattes peut déjà sortir le pot de peinture blanche, il va y avoir une barrette à ajouter sur la dérive.


Lourdauds, les Jug ne se sortiront pas de leur confrontation avec 2Pattes, Easy et Riri. Au point que pour terminer le dernier, on peut se payer le luxe de s'y mettre à deux. Bon, d'accord, on se fait parfois un peu peur, mais ça fait des jolies photos souvenirs à ramener à maman !


Alors, merci qui ? Les Tante Ju peuvent enfin rentrer au bercail.


Tex rejoint le plancher des vaches. Franchement, quoi de plus poétique qu'un délicat posé de 110 de clair de lune, bercé par les doux "boing ! boing !" des roulettes de queues qui rebondissent sur le sable ?


Fichu GPS en panne ! La nuit est cette fois bien là et Easy, au moment de poser ses roues, se dit qu'il était tout de même temps de rentrer. Sans quoi, il aurait fallu faire décoller des pilotes pour secourir les pilotes perdus en partant secourir d'autres pilotes perdus. Ce serait devenu le bordel... .