Mission 9

Ca y est, les Wespen font leur entrée en Afrique. Emmenés par Kasp, 10
Bf110 passent la côte méditéranéenne avec comme camarades de vol
"quelques" Ju52. Ces derniers, ici en formation bien proprette sous le
fuselage de Storm, emportent en Tunisie tout le matériel nécessaire au
II/ZG1 : crème solaire, paires de tongs, fûts de bière bavaroise et
roulettes de queue de rechange.

Riri et Warpig, eux, prennent place à bord de deux Bf109 G2...

...avec pour mission de protéger deux Me323 jusqu'au même aérodrome. A
bord des deux mastodontes, 14 tonnes de munitions de 88mm. (et deux
caisses de schnaps, mais chuuuuuuut !)

Petit problème de communication... Riri et Warpig repèrent quatre
contacts plus haut... qui plongent sur eux et sur les précieux Me323 !
Les deux 109 s'apprêtent à faire face et croisent quatre 110 ! De
l'aveu même de Riri, si son 109 n'a pas craché quelques kilos de 20mm
en frontale, c'est seulement parce que sa déflection n'était pas bonne.
On n'est pas passé loin d'un drame fratricide... qui n'est toutefois repoussé que de quelques minutes, mais c'est une autre histoire...

Sous
le soleil tunisien, les Ju52 arrivent au-dessus de leur base de
destination et entament leur entrée dans leur circuit...

Embuscade ! Alors que les Ju52 commencent à se poser, la RAF attaque la
base. Armés de roquettes, des Beaufighter straffent les installations
au sol et leur escorte de Spitfire viennent semer la discorde dans ce
grand cirque aérien...

Et en plus, ils sont veinards, les rosbeefs (ou très talentueux, c'est
à voir). Ce Spit en ressource n'avait qu'une fenêtre de tir de quoi...
à peine un quart de seconde. Eh bien cela a suffit pour placer un obus
dans le moteur de Riri. Un satané lucky strike qui coûtera la vie au
pilote, qui ne pourra s'éjecter de son appareil en perdition.

Les 110 rentrent vite dans la mêlée et Loul fait preuve ici d'une
précision absolument phénoménale. Il est à plus de 500 mètres de sa
cible quand il fait feu de ses 30mm et descend...

...et descend Warpig qui poursuivait le Spit qui vient d'abattre Riri.
Qu'on soit Britannique ou Allemand, le 30mm pardonne rarement. De gros
trous dans le plan droit, plus de commandes, moteur HS, Warpig tentera
de s'extraire de la carcasse. Mais visiblement les lois de la physique
empêchent un pilote normalement constitué de s'éjecter d'un appareil
qui pique à plus de 500 km/h droit vers le sol...

Alors qu'au fond, Warpig vient de creuser un cratère dans le sable,
quelques Spitfire viennent titiller les Ju52 qui attendent leur tour
pour se poser...

Storm fait ici les frais de la persévérance anglaise. Les Spit ne sont
certes pas nombreux, mais au milieu d'une quarantaine d'appareils qui
bourdonnent au-dessus de l'aérodrome, ils tirent parti de la confusion
allemande. Heureusement, cela ne saurait durer...

Durement éprouvés par la flak, les Beaufighter accusent de nombreuses
pertes et plient bagage. En voilà un qui voulait s'esquiver
discrètement, mais Shane ne l'entendait pas de cette oreille.

L'Autruchon Yankee apprivoise peu à peu le 110, mais la précision n'est
pas encore tout à fait au rendez-vous. Ses 30mm encadrent littéralement
ce Spitfire, qui s'en tire avec une grosse frayeur.

Une
précision qui ne fait pas défaut à Easy, qui
découpe avec soin cet impudent buveur de thé...

...avant d'en descendre un second, sous les yeux de son ailier. Ca fait un drôle d'effet, hein ?

Plus qu'un Spit en l'air... Peetch lui ôte d'abord la dérive. Puis,
dans la demi-seconde qui suit, l'aile gauche, la droite, le fuselage,
le moteur, le bras droit du pilote, la jambe gauche, et la tête
(alouette). Bref, une boucherie...

C'est l'heure du retour à la base. Enfin, base... Si on peut appeler
ainsi une longue bande de sable un peu plus tassé que la moyenne, et
signalisé par un misérable "T" blanc à on entrée. Pas simple de se
poser, mais Easy fait partie des pilotes qui passent l'épreuve avec
succès.

Besoin de poser court ? Voici le truc : péter la roulette de queue (pas
besoin d'entraînement, nous savons tous que ça se fait tout seul). 20
mètres plus loin, l'appareil est immobilisé au sol. Plusieurs
Autruches, dont ici Loul, procèdent de cette manière qui n'est qu'à
peine sanctionné par la hiérarchie...
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