Tout ce que vous auriez voulu, peut-être, ne jamais revoir, ou savoir, sur la terrible, la dramatique :
Mission 3
C'est par une belle matinée que toute l'histoire
commença. Le
gazouillis des oiseaux, le croassement des crapauds, le hululement des
hibous insomniaques, les pleurs des mécanos à
l'idée du boulot qui les
attend... Autant de doux sons qui bercent les pilotes du
Wespengeschwader. "Pour pêcher le croiseur, on
appâte à la SD 500,
c'est bien ça ?"
A bord de leurs 109, 2Pattes, Riri (et Warpig, hors champ, c'est bien
fait pour lui, l'avait qu'à avoir la livrée
réglementaire...) devancent
les 110 afin de reconnaître la zone et
éventuellement repérer ces
fameux hydravions qui doivent transporter des huiles bolcheviques.
Là,
ils sifflottent et se pâment devant la beauté du
soleil levant, mais
leur humeur va rapidement changer.
Bed a pris le lead du premier groupe de 110 et Magik celui du second.
Mais avec Kasp et Loul, respectivement victimes d'ennuis
mécaniques et
d'une taupe facétieuse sur la piste, Magik se retrouve
finalement à la
tête d'une paire, composée avec Easy.
Les 109 viennent de repérer le croiseur à couler,
escorté par deux
destroyers et quelques navires légers de dca. Bed
résiste à l'envie
d'envoyer son n°3 faire la première passe et teste
lui-même les
capacités du Zerstörer en skip bombing.
Euh.. Un volontaire pour demander à Bed ce qu'il pense du
skip en 110 ? Non ? Personne, vraiment ?
Vicking suit Bed dans l'attaque... Avec des conséquences
à peu près
similaires. Notre Scandinave favori finira sans moteur.
Après le test
de skip bombing, Vic testera rapidement les capacités de
flottaison du
Bf110. Seule consolation : les deux passes de Bed et Vic auront tout de
même eu raison du croiseur, recyclé depuis en HLM
pour mérous.
Nota : on voit ici distinctement les hydravions qui constituaient
le second objectif de la mission. Ils ne seront, hélas,
jamais
inquiétés. Reste à savoir combien
d'officiers ont pu monter vivants à
leur bord...
Etonnant cliché... Magik a-t-il tenté de se
camoufler en pédalo (ou en
hydravion) pour tromper l'ennemi ? Toujours est-il qu'il a accompli
l'incroyable exploit de plier son hélice gauche dans l'eau
sans tremper
la droite... "Bon, ben les gars, je vais rentrer à la base,
hein..."
Plus haut dans le ciel, les 109 sont pris à parti par un
groupe de LaGG
vindicatifs. A trois contre quatre, 2Pattes, Riri et Warpig sont en
situation délicate... Enfin, surtout pour Warpig, qui
compose une paire
avec lui-même.
Fidèle à sa réputation, 2Pattes se
charge rapidement d'équilibrer les débats...
...Mais les choses ne tardent pas à se compliquer : quatre
P-40
rentrent à leur tour dans la danse. Et là,
forcément, ça commence à
sentir le sapin pour les monomoteurs allemands.
Surtout pour Riri qui, en poursuivant un bandit, se fait cueillir en
haut d'une ressource. Plus que deux chasseurs teutons en l'air. Dans
son cokpit, Warpig philosophe : "La reddition n'est pas
forcément une
alternative si déshonorante, après tout..."
Au ras des flots, il n'y a plus beaucoup de 110
opérationnels. Il y en
aura encore moins au terme de cette passe sur un des deux destroyers
d'escorte. Le joli feu d'artifice qui éclate devant Shane
est le pur
produit de Peetch : l'explosion de sa bombe... et de son 110,
mouché à
bout portant par un servant de dca pas manchot. Là encore
une maigre
consolation : l'attaque de Peetch et Shane conduit le destroyer
à
rejoindre à son tour le fond de la Mer Noire.
Dans l'indifférence générale, les
hydravions ennemis ont pris la poudre
d'escampette, laissant derrière eux la baie de Novorossiysk.
Et les
chasseurs, me direz-vous, qu'est-ce-qu'ils font pendant ce temps ?
Ben les chasseurs, il ne sont toujours plus que deux, et toujours en
belle infériorité numérique. 2Pattes
ordonne une fuite au
ras-des-flots, mais le pressing des Soviétiques est tel que
l'affrontement semble inévitable, sans quoi les 109 vont se
faire tirer
comme des pigeons... Grrr... Le couteau entre les dents, 2Pattes et
Warpig font face...
Profitant de la fragilité des appareils ennemis, Warpig se
débarasse
d'un P-40 avant de faire exploser, ici, un LaGG. Il part ensuite
prêter
main-forte à 2Pattes, aux prises avec deux autres bandits.
Ce dernier,
apprenant l'arrivée de son ailier, osera lui demander : "Tu
ramènes pas
des bandits avec toi au moins ?" (véridique). Pfff... "Fais
du bien à
un vilain, et il te chie dans la main !" (vieux proverbe serbo-croate).
Pas rancunier, Warpig engage un P-40 qui semblait bien décidé à
accrocher 2Pattes à son tableau de chasse. Et l'épluche, l'épluche, le
fait fumer blanc, puis gris... Vient le moment de porter le coup de
grâce... "CLIC ! CLIC !" "Noooooooooooooooooooooooon !!!!!!" Si : plus
de munitions, comme on peut le voir sur les indicateurs sous le viseur.
Heureusement, 2Pattes s'est débarrassé du sien et rapplique
dare-dare...
Besoin d'un
coup de main pour pour terminer un bandit ? 2Pattes répond
toujours présent. C'est propre, c'est net.
Cette fois, le ciel paraît clair pour les pilotes de 109 qui, après
avoir écopé leur cockpit inondé par des litres de sueur, peuvent enfin
envisager de rentrer.
Mais ils n'ont plus assez d'essence pour pouvoir rallier leur base.
Bon, eh bien ce sera la base en dur de Novorossiysk, à défaut de
mieux...
Pour les 110, il va falloir poser court, en revanche, après le retour
de Magik. Difficile d'en vouloir à celui qui a tout de même réussi à
ramener son appareil (oui, bon, une partie, ok) sur un seul moteur et
flirté à plusieurs reprises avec les arbres des collines...
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